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Côte d’Ivoire, deux titres aux dépens du Ghana
Dans l’histoire de la Can, huit éditions sur trente ont été scellées à l’épreuve des tirs au but. Et la Côte d’Ivoire en a disputé quatre avec deux victoires et autant de défaites. La particularité, c’est que les Éléphants ont remporté leurs deux titres contre le même adversaire : le Ghana. En 1992, au Sénégal, les Ivoiriens ont réussi à écrire leur histoire en réussissant un parcours digne d’un champion. Les Éléphants ont sorti le tenant du titre, l’Algérie (3-0), avant de se qualifier en demi-finale grâce à leur victoire sur la Zambie de Kalusha Bwalya. Les Ivoiriens se payeront le Cameroun, grâce à leur gardien de but, Alain Gouamené, qui a réussi de belles parades lors de la séance des tirs au but. En finale, face aux Black Stars du Ghana, les Ivoiriens ont encore une fois dû leur salut à leur incontournable gardien qui s’est encore illustré en arrêtant encore des tirs au but (11-10).Puis presque plus rien. Jusqu’en 2015, en Guinée équatoriale, où l’histoire s’est répétée. Après deux finales perdues aux tirs au but (2006 et 2012) également, la génération dorée des Éléphants, sans son légendaire joueur, Didier Drogba, a mis fin à la malédiction qui la poursuivait depuis… 23 ans. Comme en 1992, les Ivoiriens ont encore battu le Ghana aux tirs au but (9-8). Copa Barry, à l’image d’Alain Gouaméné, a été très décisif alors qu’il n’était même pas le gardien titulaire, mais il était écrit que c’était Copa Barry et non Sylvain Gbohouo qui porterait la Côte d’Ivoire sur ses épaules. L’Ivoirien Barry a stoppé le tir de son homologue Razak Braimah, et a réussi le sien. Cette victoire permet aussi à Hervé Renard d’entrer dans l’histoire, en remportant sa deuxième Coupe d’Afrique avec deux pays différents, après son succès en 2012 avec la Zambie aux tirs au but face à cette même équipe ivoirienne.
1980, 1994 et 2013 : Le Nigeria au pied du podium avec trois étoiles
Le retour de la Can aux années impaires a bien profité au Nigeria qui a remporté sa 3e couronne de champion d’Afrique en 2013, en Afrique du Sud. Les Super Eagles ont battu en finale le Burkina Faso (1-0), privant ainsi les Étalons d’un premier sacre continental. Les deux équipes s’étaient déjà croisées en phase de poules (1-1). Cette troisième victoire en Can, la deuxième pour le coach Stephen Keshi, qui avait déjà été sacré en tant que joueur en 1994, permet au Nigeria et à son capitaine emblématique, Joseph Yobo, de mettre fin à une très longue traversée du désert. En effet, son premier titre, le Nigeria l’avait remporté en 1980 sur ses terres. À domicile, les Green Eagles avaient dominé leur groupe, avant de marcher respectivement en demi-finale et en finale sur le Maroc (1-0) et l’Algérie (3-0). Après ce sacre, les Nigérians ont dû patienter jusqu’en 1994, en Tunisie, pour renouer avec le succès. Après l’élimination des Aigles de Carthage dès le premier tour, la voie du sacre était toute ouverte pour le Nigeria avec sa kyrielle de stars. Avec des joueurs au summum de leur talent à l’image d’Amunike, Amokachi, Oliseh, Okocha, Keshi et autres Yekini, le Nigeria va signer un retour fulgurant au premier plan. Après avoir écarté la Côte d’Ivoire, les Nigérians conduits par Rashidi Yékini, se sont imposés en finale (2-1) face à la Zambie de Kalusha Bwalya, qui avait réussi sa reconstruction après le crash de l’avion qui avait décimé l’équipe en 1993.
1976, 1990 et 2004 : Maroc, Algérie et Tunisie entrent dans l’histoire
En 1976, en Éthiopie, la Can est disputée sous forme d’un mini championnat avec deux poules de quatre équipes chacune. Les deux équipes premières au classement se qualifient au second tour et s’affrontent et celle ayant récolté le plus de points remporte le trophée. Les Lions de l’Atlas ont donc du batailler bec et ongles pour arracher ce trophée tant convoité. Un nul face au Soudan (2-2) et deux victoires sur le Zaïre (1-0) et le Nigeria (3-1) propulsent Faras et sa bande au second tour. En dominant tour à tour l’Égypte (2-1), favori de l’épreuve, et le Nigeria (2-1), les Lions de l’Atlas ont tracé le chemin de leur succès, confirmé par le nul (1-1) lors du dernier match contre la Guinée qui avait aussi besoin de victoire pour s’assoir sur le trône de l’Afrique. L’Algérie, elle, avait faim de victoire et a profité de l’organisation de la Can sur ses terres en 1990 pour atteindre son objectif. Les Fennecs ont réussi un sans-faute en phase de poule, corrigeant le grand Nigeria (5-1), puis la Côte d’Ivoire (3-0) avant d’apprivoiser l’Égypte (2-0). Tombeur du Sénégal en demi-finale (2-1), l’Algérie de Rabah Madjer croisa en finale le Nigeria. Okechukwu et ses coéquipiers vont cette fois limiter les dégâts. L’unique but de Chérif Oudjani a suffi à l’équipe algérienne pour remporter la 17e édition de la Can et son premier titre de champion. Après deux échecs en finale (1965 et 1996) et une humiliation à domicile en 1994, (elle avait été éliminée au premier tour par le Mali), la Tunisie a profité du retour de la compétition sur ses terres pour marquer l’histoire. Les Aigles de Carthage ont dominé leur poule, avant de sortir le Sénégal (1-0) en quart de finale et le Nigeria après une énorme débauche d’énergie en demi, aux tirs au but. En finale face au Maroc qui disposait de la meilleure attaque et de la meilleure défense de la compétition et qui visait un deuxième titre, les Tunisiens alors entrainés par Roger Lemerre, s’étaient imposés (2-1) pour rejoindre leurs voisins nord-africains, Maroc et Algérie, au palmarès.
(A Suivre)
Dans l’histoire de la Can, huit éditions sur trente ont été scellées à l’épreuve des tirs au but. Et la Côte d’Ivoire en a disputé quatre avec deux victoires et autant de défaites. La particularité, c’est que les Éléphants ont remporté leurs deux titres contre le même adversaire : le Ghana. En 1992, au Sénégal, les Ivoiriens ont réussi à écrire leur histoire en réussissant un parcours digne d’un champion. Les Éléphants ont sorti le tenant du titre, l’Algérie (3-0), avant de se qualifier en demi-finale grâce à leur victoire sur la Zambie de Kalusha Bwalya. Les Ivoiriens se payeront le Cameroun, grâce à leur gardien de but, Alain Gouamené, qui a réussi de belles parades lors de la séance des tirs au but. En finale, face aux Black Stars du Ghana, les Ivoiriens ont encore une fois dû leur salut à leur incontournable gardien qui s’est encore illustré en arrêtant encore des tirs au but (11-10).Puis presque plus rien. Jusqu’en 2015, en Guinée équatoriale, où l’histoire s’est répétée. Après deux finales perdues aux tirs au but (2006 et 2012) également, la génération dorée des Éléphants, sans son légendaire joueur, Didier Drogba, a mis fin à la malédiction qui la poursuivait depuis… 23 ans. Comme en 1992, les Ivoiriens ont encore battu le Ghana aux tirs au but (9-8). Copa Barry, à l’image d’Alain Gouaméné, a été très décisif alors qu’il n’était même pas le gardien titulaire, mais il était écrit que c’était Copa Barry et non Sylvain Gbohouo qui porterait la Côte d’Ivoire sur ses épaules. L’Ivoirien Barry a stoppé le tir de son homologue Razak Braimah, et a réussi le sien. Cette victoire permet aussi à Hervé Renard d’entrer dans l’histoire, en remportant sa deuxième Coupe d’Afrique avec deux pays différents, après son succès en 2012 avec la Zambie aux tirs au but face à cette même équipe ivoirienne.
1980, 1994 et 2013 : Le Nigeria au pied du podium avec trois étoiles
Le retour de la Can aux années impaires a bien profité au Nigeria qui a remporté sa 3e couronne de champion d’Afrique en 2013, en Afrique du Sud. Les Super Eagles ont battu en finale le Burkina Faso (1-0), privant ainsi les Étalons d’un premier sacre continental. Les deux équipes s’étaient déjà croisées en phase de poules (1-1). Cette troisième victoire en Can, la deuxième pour le coach Stephen Keshi, qui avait déjà été sacré en tant que joueur en 1994, permet au Nigeria et à son capitaine emblématique, Joseph Yobo, de mettre fin à une très longue traversée du désert. En effet, son premier titre, le Nigeria l’avait remporté en 1980 sur ses terres. À domicile, les Green Eagles avaient dominé leur groupe, avant de marcher respectivement en demi-finale et en finale sur le Maroc (1-0) et l’Algérie (3-0). Après ce sacre, les Nigérians ont dû patienter jusqu’en 1994, en Tunisie, pour renouer avec le succès. Après l’élimination des Aigles de Carthage dès le premier tour, la voie du sacre était toute ouverte pour le Nigeria avec sa kyrielle de stars. Avec des joueurs au summum de leur talent à l’image d’Amunike, Amokachi, Oliseh, Okocha, Keshi et autres Yekini, le Nigeria va signer un retour fulgurant au premier plan. Après avoir écarté la Côte d’Ivoire, les Nigérians conduits par Rashidi Yékini, se sont imposés en finale (2-1) face à la Zambie de Kalusha Bwalya, qui avait réussi sa reconstruction après le crash de l’avion qui avait décimé l’équipe en 1993.
1976, 1990 et 2004 : Maroc, Algérie et Tunisie entrent dans l’histoire
En 1976, en Éthiopie, la Can est disputée sous forme d’un mini championnat avec deux poules de quatre équipes chacune. Les deux équipes premières au classement se qualifient au second tour et s’affrontent et celle ayant récolté le plus de points remporte le trophée. Les Lions de l’Atlas ont donc du batailler bec et ongles pour arracher ce trophée tant convoité. Un nul face au Soudan (2-2) et deux victoires sur le Zaïre (1-0) et le Nigeria (3-1) propulsent Faras et sa bande au second tour. En dominant tour à tour l’Égypte (2-1), favori de l’épreuve, et le Nigeria (2-1), les Lions de l’Atlas ont tracé le chemin de leur succès, confirmé par le nul (1-1) lors du dernier match contre la Guinée qui avait aussi besoin de victoire pour s’assoir sur le trône de l’Afrique. L’Algérie, elle, avait faim de victoire et a profité de l’organisation de la Can sur ses terres en 1990 pour atteindre son objectif. Les Fennecs ont réussi un sans-faute en phase de poule, corrigeant le grand Nigeria (5-1), puis la Côte d’Ivoire (3-0) avant d’apprivoiser l’Égypte (2-0). Tombeur du Sénégal en demi-finale (2-1), l’Algérie de Rabah Madjer croisa en finale le Nigeria. Okechukwu et ses coéquipiers vont cette fois limiter les dégâts. L’unique but de Chérif Oudjani a suffi à l’équipe algérienne pour remporter la 17e édition de la Can et son premier titre de champion. Après deux échecs en finale (1965 et 1996) et une humiliation à domicile en 1994, (elle avait été éliminée au premier tour par le Mali), la Tunisie a profité du retour de la compétition sur ses terres pour marquer l’histoire. Les Aigles de Carthage ont dominé leur poule, avant de sortir le Sénégal (1-0) en quart de finale et le Nigeria après une énorme débauche d’énergie en demi, aux tirs au but. En finale face au Maroc qui disposait de la meilleure attaque et de la meilleure défense de la compétition et qui visait un deuxième titre, les Tunisiens alors entrainés par Roger Lemerre, s’étaient imposés (2-1) pour rejoindre leurs voisins nord-africains, Maroc et Algérie, au palmarès.
(A Suivre)