Coup de coeur : le CNG va doper enfin l’éthique sportive !
Enfin, le Comité national de gestion de la lutte (CNG), présidé par un médecin, Dr Alioune Sarr, se penche sur la question perverse du dopage qui torpille l’éthique et les idéaux sportifs dans l’arène sénégalaise, si l’on en croit les recoupements des tabloïds et la toile, qui évoquent la décision prise par cette même instance de contrôler désormais et à l’inopinée les lutteurs.
Va-ton vers la fin de la fumisterie qui ploie et se déploie à volonté dans l’enceinte des sacs de sable de l’arène ? Il faut croire que oui. Du moins si l’on en juge par l’annonce du CNG, lundi dernier, au cours d’une réunion. La volonté affichée est de ne plus voir des lutteurs poids plumes peser le triple de leur poids naturel après seulement quelques mois de … consommation de produits prohibés. La pratique du dopage connue de tous, vue par tout le monde et en particulier par des hommes politiques et autres décideurs qui n’hésitent pas à se bousculer aux portes de la tribune politique qu’offre la lutte, en contradiction avec les valeurs du sport et de la morale, a fait son temps dans le milieu qui a, osons le dire, cautionné l’immoralité, surtout ces vingt dernières années. Ceux qui ont vu lutter Double-Less, Mbaye Guèue, Manga 2, Toubabou Dior, Mohamed Ali etc., du temps de leur splendeur peuvent témoigner d'une certaine propreté pondérale. Le seul dopage connu de cette époque de la lutte nature et certainement naïve se trouvait dans le "saffaara" (potion magique) et autres gris-gris
Il est heureux que CNG s'attaque au dopage dans la lutte sénégalaise que l’on a que trop longtemps ignoré superbement, avec d'ailleurs une pointe d'indifférence non feinte qui en dit long sur l’immaturité des décideurs et l’absence de la morale pourtant nécessaire pour ne pas dire fondamentale dans le processus de l’éducation et de la formation des masses. Mieux vaut tard que jamais
gfm