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Il y a comme une épidémie de coups d'Etat.
Après le Mali, tout porte à croire que la lèpre kaki va se répandre sur une bonne partie de l'Afrique francophone. La très sérieuse Lettre du Continent, abreuvée aux meilleures sources, nous apprend dans sa dernière livraison que Idriss Déby Itno a échappé de justesse à un coup d'Etat à la mi-juin.
Rien ne va plus au sein du clan Zaghawa du Président Idriss Déby. Une tentative de renversement déjouée in extremis devait se dérouler mi-juin, à l'occasion d'un déplacement de Déby Itno en Afrique du Sud. Comme en 2006, les suspects appartiennent exclusivement à la garde rapprochée et au clan familial. Ce qui témoigne des tensions de plus en plus marquées au sein de son premier cercle. En réaction, Idriss derby a fait arrêter, fin juin, une dizaine d'officiers supérieurs dont son parent, le Général Ousmane Bahr Mahamat Itno. Méfiant il confie désormais sa sécurité à un trio composé de trois de ses fils : le commandant Mahamat Idriss Déby, Nasour Idriss Déby et Zakaria Déby, récemment nommé Directeur de cabinet adjoint à la présidence.
Le Chef de l'Etat Tchadien a déployé une armada inhabituelle, le 19 juin, pour son déplacement au Brésil, où il devait assister au sommet de Rio +20. Les éléments de sa garde rapprochée ont été postés sur un diamètre d'un kilomètre autour de l'aéroport. Deux hélicoptères de combat ont survolé l'enceinte aéroportuaire. Du jamais vu pour un voyage présidentiel. Les sorties et les apparitions de Déby sont, également, minutieusement calculées. Ce contexte aurait été à l'origine de l'annulation de la XVI eme conférence des Chefs d'Etat et de gouvernement du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss) prévue initialement du 4 au 5 juillet à Ndjaména.