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Le gouvernement ivoirien a condamné ce mercredi la mutinerie des militaires des Forces spéciales basés à Adiaké (90 km à l'est d'Abidjan), où un calme "très précaire" est revenu dans la journée. Il a aussi assuré avoir "entamé des discussions" avec les mutins.
« Le gouvernement […] condamne et déplore ces formes violentes de revendication », a plus précisément déclaré le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, mercredi 8 février à l’issue du conseil des ministres, évoquant « une attitude malheureusement récurrente ces derniers temps ».
« Le gouvernement a immédiatement entamé les discussions avec les soldats concernés », a-t-il néanmoins ajouté.
Ce mercredi, comme ils l’avaient déjà fait la veille, des militaires des Forces spéciales basés à Adiaké, siège d’une importante base militaire à une trentaine de km de la frontière avec le Ghana, sont à nouveau sortis dans les rues en tirant en l’air pour « réclamer des primes ».
Selon Bruno Koné, deux personnes auraient été blessées après ces tirs en l’air. Leurs frais médicaux seront pris en charge par l’État.
Les habitants d’Adiaké reclus chez eux
« Les tirs ont repris. Aujourd’hui, jour de marché, ils ont demandé aux femmes du marché de rentrer à la maison. C’est la psychose, tout le monde est terré chez soi », racontaient mercredi matin des habitants d’Adiaké, joints au téléphone par l’AFP depuis Abidjan.
En début d’après-midi « les tirs ont cessé, mais les rues sont […] désespérément vides », a indiqué un habitant à l’agence de presse, évoquant « un calme très précaire » et affirmant que « les mutins disent attendre […] pour remettre le couvert si rien n’est décidé ».
La veille, mardi 7 février, d’abord cantonnés dans leur caserne, les mutins étaient sortis dans la ville plus tard dans la journée, établissant des barrages et intimant l’ordre aux habitants de rentrer chez eux.
Au sein de l’armée ivoirienne, les forces spéciales bénéficient d’un statut spécial, chaque élément étant régi par un arrêté personnalisé qui lui accorde des prérogatives et des primes payées directement par la présidence de la République ou par l’Intendance.
« Le gouvernement […] condamne et déplore ces formes violentes de revendication », a plus précisément déclaré le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, mercredi 8 février à l’issue du conseil des ministres, évoquant « une attitude malheureusement récurrente ces derniers temps ».
« Le gouvernement a immédiatement entamé les discussions avec les soldats concernés », a-t-il néanmoins ajouté.
Ce mercredi, comme ils l’avaient déjà fait la veille, des militaires des Forces spéciales basés à Adiaké, siège d’une importante base militaire à une trentaine de km de la frontière avec le Ghana, sont à nouveau sortis dans les rues en tirant en l’air pour « réclamer des primes ».
Selon Bruno Koné, deux personnes auraient été blessées après ces tirs en l’air. Leurs frais médicaux seront pris en charge par l’État.
Les habitants d’Adiaké reclus chez eux
« Les tirs ont repris. Aujourd’hui, jour de marché, ils ont demandé aux femmes du marché de rentrer à la maison. C’est la psychose, tout le monde est terré chez soi », racontaient mercredi matin des habitants d’Adiaké, joints au téléphone par l’AFP depuis Abidjan.
En début d’après-midi « les tirs ont cessé, mais les rues sont […] désespérément vides », a indiqué un habitant à l’agence de presse, évoquant « un calme très précaire » et affirmant que « les mutins disent attendre […] pour remettre le couvert si rien n’est décidé ».
La veille, mardi 7 février, d’abord cantonnés dans leur caserne, les mutins étaient sortis dans la ville plus tard dans la journée, établissant des barrages et intimant l’ordre aux habitants de rentrer chez eux.
Au sein de l’armée ivoirienne, les forces spéciales bénéficient d’un statut spécial, chaque élément étant régi par un arrêté personnalisé qui lui accorde des prérogatives et des primes payées directement par la présidence de la République ou par l’Intendance.