Faits Divers

Côte d'Ivoire : au village de Simone Gbagbo, une statue de la Vierge Marie pleure des larmes de sang


Mercredi 22 Aout 2012

Plusieurs témoins affirment avoir vu une statue de la Vierge Marie pleurer des larmes de sang, dans la paroisse Saint-Antoine-de-Padoue à Moossou, le village natal de Simone Gbagbo, dans la commune de Grand Bassam. Mais l’Église catholique de Côte d’Ivoire reste sceptique.



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Moossou, le village natal de l’ex-première dame Simone Gbagbo, incarcérée dans le Nord, a été récemment le théâtre d’un événement insolite. Selon les témoignages de plusieurs fidèles catholiques, la statue de la Vierge Marie, érigée dans l’enceinte de la paroisse Saint-Antoine-de-Padoue aurait pleuré « des larmes de sang », après la célébration de la messe dominicale, le 19 août. Le phénomène a été observé simultanément par plusieurs paroissiens, qui se sont empressés de relayer la nouvelle. Entraînant du même coup une affluence inhabituelle de plusieurs centaines de fidèles vers le site de cette commune de Grand Bassam, près d’Abidjan.
Mais l’Église catholique de Côte d’Ivoire fait preuve d’une grande prudence, pour ne pas dire plus. «  Le Clergé est sceptique. Nous ne pouvons rien dire pour le moment. Des évènements ont été observés. Nous avons essuyé le visage de la Vierge Marie et le liquide recueilli est en cours d’analyse. Nous avons décidé de fermer l’église et avons posté des vigiles pour surveiller la statue de la Vierge Marie afin d’observer une éventuelle répétition du phénomène », confie à Jeune Afrique un haut membre du Clergé ivoirien.

Sacré-Coeur en sauce
Ce n’est pas la première fois que ce genre d’évènement « miraculeux » survient en Côte d’Ivoire, notamment en période de tensions politiques comme aujourd’hui. En mars 2011, pendant la crise postélectorale, dans un restaurant proche de la caserne de gendarmerie d’Agban, une histoire rocambolesque d’apparition d’une image du Sacré-Cœur de Jésus Christ dans la sauce d’un plat défraye la chronique. Nombre d’abidjanais accourent, mais l’affaire fait long feu - même si elle fait momentanément les comptes de la cuisinière.
Autre exemple parmi d’autres : pendant les combats au cœur du ministère de la défense ivoirienne, en avril 2011, des soldats pro-Gbagbo croient apercevoir un nuage protecteur qui descend du ciel. Un signe rassurant parmi tant d'autres, dont la prolifération en Côte d’Ivoire montre avant tout le grand désespoir des populations après une décennie de troubles.

Source: Jeuneafrique.com

Eva Rassoul