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Il s’agit, a-t-il dit dans un entretien avec la rédaction de l’APS, de ’’rendre les Etats-Unis d’Amérique et les Américains plus prospères avec, toutefois, une prospérité qui ne renie pas la prospérité des autres pays d’accueil’’. ’’C’est pourquoi nous avons besoins des autres pays’’, a-t-il expliqué.
Pour avoir la sécurité, les USA ’’ont besoin de partenaires comme le Sénégal’’, a-t-il souligné au sujet de la deuxième ’’priorité’’ de la politique américaine.
’’La troisième priorité, c’est la bonne gouvernance qui chapeaute les deux premières priorités. Parce qu’on ne peut pas avoir la prospérité ou la sécurité, sans avoir une bonne gouvernance’’, a expliqué Tulinaho Salama Mushingi.
Selon lui, la bonne gouvernance repose sur la redevabilité et la gestion des biens publics au-delà des élections. Il a précisé que cette bonne gouvernance touche le secteur public, le privé, la société civile, etc.
’’La bonne gouvernance est faite de sens et requiert que tous les élus puissent rendre compte de ce qu’ils ont fait pendant leur mandat, parce que si vous êtes élus pendant cinq ans, il faut montrer ce que vous avez eu à faire avant de prétendre postuler pour un autre mandat’’, a-t-il affirmé. Ainsi, les électeurs doivent selon lui avoir la possibilité d’apprécier ’’ce que vous avez fait ou pas et/ou choisir quelqu’un d’autre pour continuer’’.
’’Donc, lorsque nous définissons les trois priorités que sont la sécurité, la prospérité partagée et la bonne gouvernance, on se rend compte que nous avons besoin de partenaires fiables comme le Sénégal’’, a dit le diplomate américain.
Il a relevé que si les USA parlent de Programme Sénégal émergent (PSE), du développement inclusif, de l’électrification rurale, de Couverture maladie universelle (CMU), de Programme national de développement local (PNDL, du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), ’’c’est pour pouvoir entrer dans la feuille du route du Sénégal et rendre compte aux contribuables américains’’.
’’Si le Sénégal est prospère, ça aide les Etats-Unis et bien d’autres pays aussi’’ a-t-il expliqué encore, non sans préciser que ’’quelque que soit la feuille de route mise en place entre les Etats, le Sénégal et les Etats Unis n’ont d’autres choix que de travailler ensemble’’.