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« Pour moi, il n’y a pas de crise » dans le Pool, a martelé Denis Sassou Nguesso, le 9 novembre, devant la presse. Pour le président congolais, le pays a affaire à des « bandits » dirigés par le pasteur Ntumi qui serait sorti de sa cachette à l’occasion des élections, et « a mis le feu à Makelekele [un arrondissement de Brazzaville], brûlé les commissariats et les véhicules, tué quelques personnes avant de s’enfuir dans la forêt du Pool », selon le chef de l’État.
Ancien délégué général auprès de la présidence de la République, chargé de la promotion des valeurs de paix et de la réparation des séquelles de guerre, Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, est en effet soupçonné par le gouvernement congolais d’avoir perpétré une « attaque terroriste » dans les quartiers sud de Brazzaville à la veille de la tenue du scrutin présidentiel controversé du 20 mars dernier.
Depuis, les forces de sécurité traquent cet ancien chef des miliciens « Ninjas Nsiloulous » dans son fief du Pool, département situé dans le sud du pays, où il se serait retranché. Une situation qui a déjà entraîné le déplacement de plus de 5 000 civils fuyant la dégradation du climat sécuritaire dans la région. Mais, à ce jour, peu d’informations filtrent sur les opérations de l’armée en cours dans cette partie du Congo-Brazzaville. Une « forme de banditisme »
« Si c’est ça la crise, je dois demander aux populations et aux dirigeants politiques du Pool de se mettre avec le président pour isoler Ntumi et ses partisans (…) pour qu’on les mette hors d’état de nuire », a lancé Denis Sassou Nguesso. D’autant que ces insurgés, lorsqu’ils ressortent des buissons, extorquent les civils et s’attaquent aux positions de l’armée », a accusé le président congolais, qui dénonce une « forme de banditisme ».
Malgré tout, « le pays va continuer sa marche et va se construire », a assuré le chef de l’État, soulignant que le programme qu’il a annoncé « va être réalisé ».
Denis Sassou Nguesso a également exhorté les dirigeants du Pool à ne « pas jouer un double jeu : ils doivent prendre clairement position ». Des piques adressées notamment à Guy-Brice Parfait Kolélas, candidat malheureux à la présidentielle, que Ntumi avait rejoint pendant la campagne électorale.
« On va pas tuer [Ntumi]. Il y a un procès, on l’amènera en justice et il va répondre de ses actes », a conclu le président congolais.
Ancien délégué général auprès de la présidence de la République, chargé de la promotion des valeurs de paix et de la réparation des séquelles de guerre, Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, est en effet soupçonné par le gouvernement congolais d’avoir perpétré une « attaque terroriste » dans les quartiers sud de Brazzaville à la veille de la tenue du scrutin présidentiel controversé du 20 mars dernier.
Depuis, les forces de sécurité traquent cet ancien chef des miliciens « Ninjas Nsiloulous » dans son fief du Pool, département situé dans le sud du pays, où il se serait retranché. Une situation qui a déjà entraîné le déplacement de plus de 5 000 civils fuyant la dégradation du climat sécuritaire dans la région. Mais, à ce jour, peu d’informations filtrent sur les opérations de l’armée en cours dans cette partie du Congo-Brazzaville. Une « forme de banditisme »
« Si c’est ça la crise, je dois demander aux populations et aux dirigeants politiques du Pool de se mettre avec le président pour isoler Ntumi et ses partisans (…) pour qu’on les mette hors d’état de nuire », a lancé Denis Sassou Nguesso. D’autant que ces insurgés, lorsqu’ils ressortent des buissons, extorquent les civils et s’attaquent aux positions de l’armée », a accusé le président congolais, qui dénonce une « forme de banditisme ».
Malgré tout, « le pays va continuer sa marche et va se construire », a assuré le chef de l’État, soulignant que le programme qu’il a annoncé « va être réalisé ».
Denis Sassou Nguesso a également exhorté les dirigeants du Pool à ne « pas jouer un double jeu : ils doivent prendre clairement position ». Des piques adressées notamment à Guy-Brice Parfait Kolélas, candidat malheureux à la présidentielle, que Ntumi avait rejoint pendant la campagne électorale.
« On va pas tuer [Ntumi]. Il y a un procès, on l’amènera en justice et il va répondre de ses actes », a conclu le président congolais.