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Après sa condamnation, le 25 juillet, il restait un recours à Paulin Makaya : la Cour d’appel. « La Cour d’appel doit statuer dans les trois mois de la déclaration d'appel. Or, plus de trois mois se sont écoulés sans que le dossier de la procédure n’ait été transmis à la Cour d’appel. Ce retard est inacceptable, s'insurge Maître Ibouanga, avocat de Paulin Makaya. C’est une violation de la loi qui préjudicie gravement aux intérêts de monsieur Paulin Makaya ».
Maître Massengo-Tiassé, deuxième vice-président de la Commission nationale des droits de l'homme du Congo-Brazzaville, a supervisé la rédaction d'un rapport, remis aux Nations unies, dans lequel Paulin Makaya est considéré comme un prisonnier politique. Une position partagée par des organisations internationales, comme Amnesty. Aujourd'hui Maître Massengo-Tiassé dénonce le durcissement des autorités congolaises face à la contestation. « Il y a quatre-cinq mois il y avait une centaine de prisonniers. Aujourd’hui il y a plus de 400 prisonniers au Congo, prisonniers politiques ».
La société civile vit dans la terreur, selon Maître Massengo-Tiassé
Disparitions, personnes déplacées, personnes emprisonnées... pour Maître Massengo-Tiassé, la société civile vit des temps difficiles. « La véritable société civile, elle, vit dans la clandestinité. Aujourd’hui on vit dans la terreur. Même ceux qui sont à l’extérieur : à la moindre communication les parents sont recherchés, on les appréhende, on les interroge… Après on les libère. Voilà, c’est comme ça. On est dans un système de terreur, Sassou qui n’a pas gagné par les urnes doit gagner par les armes, faire taire les opposants, terroriser la population [pour] asseoir son pouvoir ».
Paulin Makaya est l’un des premiers hommes politiques congolais à s’être opposé à la modification de la Constitution, modification qui a ensuite permis au président Denis Sassou Nguesso d’être réélu.
Le ministre de la Communication réfute en bloc
Thierry Moungalla, ministre congolais de la Communication, récuse lui toute implication du gouvernement dans ce dossier : « Il s’agit d’une affaire judiciaire, cette affaire judiciaire suit son cours. Peut-être que monsieur Makaya, via ses conseils, a interjeté appel ». Justement, il a souhaité interjeter appel, mais à ce jour son avocat se plaint d’un blocage de la procédure : « Comme je vous l’ai dit, le gouvernement ne peut pas s’immiscer ni commenter les affaires judiciaires, poursuit Thierry Moungalla. monsieur Paulin Makaya purge sa peine de deux ans de prison ferme depuis juillet 2016 ».
Le ministre de la Communication rejette les accusations de Maître Massengo-Tiassé, des « allégations », selon lui. « Il n’y a aucun durcissement, assure le ministre. La qualité d’homme ou de femme politique ne procure aucune immunité à qui que ce soit pour violer la loi et ne pas être passible de poursuites. Donc il n’y a pas de durcissement. Il y a généralement application de la loi. Maintenant l’interprétation politique ou politicienne que peuvent en faire des associations proches de l’opposition radicale, là, je n’ai aucun commentaire ».
Maître Massengo-Tiassé, deuxième vice-président de la Commission nationale des droits de l'homme du Congo-Brazzaville, a supervisé la rédaction d'un rapport, remis aux Nations unies, dans lequel Paulin Makaya est considéré comme un prisonnier politique. Une position partagée par des organisations internationales, comme Amnesty. Aujourd'hui Maître Massengo-Tiassé dénonce le durcissement des autorités congolaises face à la contestation. « Il y a quatre-cinq mois il y avait une centaine de prisonniers. Aujourd’hui il y a plus de 400 prisonniers au Congo, prisonniers politiques ».
La société civile vit dans la terreur, selon Maître Massengo-Tiassé
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Le ministre de la Communication réfute en bloc
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