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La refondation de l'enseignement supérieur est éminente pour le président de la République. Elle doit permettre, selon Macky Sall, de tirer profit des technologies de l'information et de la communication et s'orienter davantage vers les sciences, les technologies et la recherche. «Si nous voulons relever le pari de la société du savoir, il nous faut cependant former davantage de diplômés dans les filières des sciences, des technologies, des sciences de l'ingénieur et des mathématiques (STEM)», a-t-il déclaré, en présence d'universitaires et de chefs d'entreprises. Cette concertation, estime Macky Sall, doit permettre de «fixer un cap» devant permettre à l'enseignement supérieur de renouer avec l'excellence en cohérence avec l'éducation fondamentale, secondaire, élémentaire et préscolaire.
Le président de la République a fait observer que les universités et écoles publiques de formation ont «négligé trop longtemps la formation professionnelle et technique courte dans nos universités et écoles publiques de formation », au profit des filières littéraires, des sciences humaines, sciences économiques et autres sciences juridiques et politiques. Le président de la République trouve que l'exigence de performance doit guider les acteurs de l'enseignement supérieur et de la recherche vers l'optimisation de l'utilisation des ressources qui leur sont allouées par les autorités publiques. Ainsi, il a salué la signature récente de contrats de performance entre l'Etat, les universités et le monde socio-économique. Par ailleurs, il a appelé les acteurs de l'enseignement supérieur et de la recherche à véritablement s'appuyer sur les Tic pour améliorer leur fonctionnement, à l'instar de la Faculté des sciences de l'enseignement et de la formation (FASTEF) et des universités virtuelles.
A ce sujet, M. Sall a préconisé la création de «véritables universités virtuelles» pour démocratiser l'accès à l'enseignement supérieur. «Il convient de les accroître et de leur donner une cohérence d'ensemble, tout en utilisant plus efficacement les ressources en formation à distance mise à notre disposition par notre partenaire, l'Inde. Le système gagnera en crédibilité et en performance», a-t-il indiqué.
Dans le même sens, le ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Mari Teuw Niane a relevé que dans ces domaines, une tradition d'excellence s'est incontestablement créée et doit être soutenue et maintenue. Il a ajouté que la sélection et l'accès à l'enseignement supérieur, conformément aux normes internationales, doivent être au premier plan de ces réflexions. Et, les établissements d'enseignement supérieur doivent développer des mécanismes d'autofinancement et de recherche de ressources budgétaires additionnelles, afin d'arriver à un équilibre entre ressources propres, financement public direct et financement privé autorisé. C'est une rupture majeure qui est demandée à l'université sénégalaise.
Des députés, leaders syndicaux ainsi que plusieurs représentants d'autres segments de la société prennent également part à ces assises.
Cheikh Seck NDONG
echoscampus.com
Le président de la République a fait observer que les universités et écoles publiques de formation ont «négligé trop longtemps la formation professionnelle et technique courte dans nos universités et écoles publiques de formation », au profit des filières littéraires, des sciences humaines, sciences économiques et autres sciences juridiques et politiques. Le président de la République trouve que l'exigence de performance doit guider les acteurs de l'enseignement supérieur et de la recherche vers l'optimisation de l'utilisation des ressources qui leur sont allouées par les autorités publiques. Ainsi, il a salué la signature récente de contrats de performance entre l'Etat, les universités et le monde socio-économique. Par ailleurs, il a appelé les acteurs de l'enseignement supérieur et de la recherche à véritablement s'appuyer sur les Tic pour améliorer leur fonctionnement, à l'instar de la Faculté des sciences de l'enseignement et de la formation (FASTEF) et des universités virtuelles.
A ce sujet, M. Sall a préconisé la création de «véritables universités virtuelles» pour démocratiser l'accès à l'enseignement supérieur. «Il convient de les accroître et de leur donner une cohérence d'ensemble, tout en utilisant plus efficacement les ressources en formation à distance mise à notre disposition par notre partenaire, l'Inde. Le système gagnera en crédibilité et en performance», a-t-il indiqué.
Dans le même sens, le ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Mari Teuw Niane a relevé que dans ces domaines, une tradition d'excellence s'est incontestablement créée et doit être soutenue et maintenue. Il a ajouté que la sélection et l'accès à l'enseignement supérieur, conformément aux normes internationales, doivent être au premier plan de ces réflexions. Et, les établissements d'enseignement supérieur doivent développer des mécanismes d'autofinancement et de recherche de ressources budgétaires additionnelles, afin d'arriver à un équilibre entre ressources propres, financement public direct et financement privé autorisé. C'est une rupture majeure qui est demandée à l'université sénégalaise.
Des députés, leaders syndicaux ainsi que plusieurs représentants d'autres segments de la société prennent également part à ces assises.
Cheikh Seck NDONG
echoscampus.com
