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Macky Sall, également président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), a fait état d’une "avancée démocratique de manière globale" dans la région ouest-africaine, en ce sens que "nous vivons là des élections pacifiques de plus en plus, et cela, il faut s’en féliciter".
Les cinq pays de l’espace Cédéao dans lesquels des consultations électorales sont programmées en 2015 ont tous enregistré des élections pacifiques, a-t-il dit à des journalistes sénégalais, en marge de la cérémonie d’investiture de son homologue guinéen Alpha Condé.
"Par la grâce de Dieu, dans les cinq pays" concernés par une élection en 2015, "nous avons connu des élections pacifiques, pour certaines il y a eu une alternance comme au Nigeria, pour d’autres il y a eu des réélections et il y a aussi eu le cas du Burkina Faso, qui a élu un nouveau président", a souligné Macky Sall.
Cette situation participe du "renforcement de la démocratie" dans la région ouest-africaine, a ajouté le président sénégalais, soulignant qu’il se devait d’assister à la cérémonie d’investiture de son homologue guinéen en tant que "voisin" et président en exercice de la Cédéao.
Il a félicité son homologue Alpha Condé, le peuple et les acteurs politiques guinéens pour la tenue pacifique de la dernière présidentielle, dont le deuxième tour s’est tenu en octobre dernier, avec la victoire du président sortant.
Le chef de l’Etat guinéen a été investi le même jour pour un second mandat, en présence de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement, parmi lesquels Macky Sall, Ernest Baï Koroma (Sierra Léone), Alassane Dramane Ouattara (Côte d’Ivoire), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Mahamadou Issoufou (Niger), Thomas Boni Yayi (Bénin), Faure Gnassingbé (Togo), John Dramani Mahama (Ghana) et Mohamed Abdelaziz (Mauritanie).
Il y avait aussi le président gabonais Ali Bongo Ondimba, ses homologues congolais Denis Sassou Nguesso, et équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, ainsi que d’autres chefs d’Etat étrangers ou leurs représentants.
Le président Condé, en présence de ces différentes personnalités, a prêté serment devant la Cour constitutionnelle guinéenne pour un nouveau mandat de cinq ans qu’il compte mettre à profit pour bâtir un Etat "moderne" et engagé dans la consolidation de la paix et de l’intégration africaine.
Il a promis de s’appuyer sur les femmes et les jeunes pour bâtir un pays "uni, fort et fraternel", en partant d’une gouvernance qui offrirait "aux uns et aux autres une vie meilleure". "Il s’agit de relever le défi du développement", a-t-il assuré.
Selon un dossier de presse consacré à son investiture, Alpha Condé compte sur son nouveau mandat "pour mettre en œuvre son programme, dont le but ultime est de faire de la Guinée un pays émergent à l’horizon 2020".
"L’objectif principal du programme quinquennal du professeur Alpha Condé est d’inverser la tendance actuelle de la pauvreté, du chômage et du sous-emploi en Guinée et d’améliorer de manière tangible les conditions d’existence des populations", ajoute ce document.
Dans son adresse, le président Condé s’est par ailleurs engagé "tout haut et tout fort" à travailler pour la sauvegarde de l’indépendance de son pays, la cohésion spéciale et le développement durable. Il sera officiellement installé le 21 décembre prochain.
APS
Les cinq pays de l’espace Cédéao dans lesquels des consultations électorales sont programmées en 2015 ont tous enregistré des élections pacifiques, a-t-il dit à des journalistes sénégalais, en marge de la cérémonie d’investiture de son homologue guinéen Alpha Condé.
"Par la grâce de Dieu, dans les cinq pays" concernés par une élection en 2015, "nous avons connu des élections pacifiques, pour certaines il y a eu une alternance comme au Nigeria, pour d’autres il y a eu des réélections et il y a aussi eu le cas du Burkina Faso, qui a élu un nouveau président", a souligné Macky Sall.
Cette situation participe du "renforcement de la démocratie" dans la région ouest-africaine, a ajouté le président sénégalais, soulignant qu’il se devait d’assister à la cérémonie d’investiture de son homologue guinéen en tant que "voisin" et président en exercice de la Cédéao.
Il a félicité son homologue Alpha Condé, le peuple et les acteurs politiques guinéens pour la tenue pacifique de la dernière présidentielle, dont le deuxième tour s’est tenu en octobre dernier, avec la victoire du président sortant.
Le chef de l’Etat guinéen a été investi le même jour pour un second mandat, en présence de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement, parmi lesquels Macky Sall, Ernest Baï Koroma (Sierra Léone), Alassane Dramane Ouattara (Côte d’Ivoire), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Mahamadou Issoufou (Niger), Thomas Boni Yayi (Bénin), Faure Gnassingbé (Togo), John Dramani Mahama (Ghana) et Mohamed Abdelaziz (Mauritanie).
Il y avait aussi le président gabonais Ali Bongo Ondimba, ses homologues congolais Denis Sassou Nguesso, et équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, ainsi que d’autres chefs d’Etat étrangers ou leurs représentants.
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Il a promis de s’appuyer sur les femmes et les jeunes pour bâtir un pays "uni, fort et fraternel", en partant d’une gouvernance qui offrirait "aux uns et aux autres une vie meilleure". "Il s’agit de relever le défi du développement", a-t-il assuré.
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APS