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En effet, selon le quotidien L'As, tous nos pays africains sont aujourd’hui sous le joug de la troisième directive européenne sur les Personnes politiquement exposées (Ppe). Ce qui veut dire qu’il est plus facile pour une lambda d’ouvrir un compte à Paris qu’une personnalité politique africaine « politiquement exposée ». Toutes les banques se sont appropriées les termes de référence de l’Union européenne et ont commencé à les appliquer à certains responsables politiques africains. Ce qui fait que dans une ville comme Monaco, les banques ont fermé les comptes bancaires de la plupart des dirigeants africains.
Chefs de l’État en exercice ou anciens, ils n’en veulent presque plus, parce que le prix à payer au plan de l’éthique est trop lourd. Toujours selon nos confrères, le Sénégal n’est pas la seule victime dans ce réflexe de méfiance. Un pays comme la Guinée équatoriale en a fait les frais aux États-Unis où ses autorités équato-guinéennes ne sont plus désirées dans aucune banque. « Ce n’est pas la personne de Me Abdoulaye Wade qui les intéresse. Il ne serait pas étonnant que Macky Sall soit frappé par cette même mesure à l’avenir. Ils ne veulent plus de politiques chez eux », aurait indiqué une voix autorisée. Qui ajoute que de nos jours, quand un haut fonctionnaire a un compte en Europe, on lui fait tout gentiment un chèque et on lui vire son argent dans la banque qu’il souhaite.
Les Américains sont aussi dans la brèche. La réserve fédérale a donné instruction aux banques de fermer les comptes de tous les dictateurs africains. Il y a tellement de problèmes avec les Ong qui font des pressions énormes, et cela nuit gravement à l’image de ces banques. « C’est ça qu’ils ne veulent plus vivre avec les Ong qui les accusent de complicité avec les dictateurs africains », souligne la même source.