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Faisant suite au communiqué du ministre de l'économie et des finances du 02 Avril 2013 portant sur la situation financière du Sénégal au 31 Mars 2012, nous tenons à faire les précisions suivantes:
1/ Nous remercions le ministre de l'économie et des finances d'avoir confirmé la présence dans les caisses de l'Etat de 417 907 700 000. Nous le remercions d'avoir précisé les différents lieux de dépôt de ces fonds dans les caisses de l'Etat même si ce détail nous paraît inutile au regard de la question qui était traitée à savoir si les caisses de l'Etat étaient vides ou pas? Nous sommes désormais tous édifiés que les caisses de l'Etat n'étaient pas vides au 31 Mars 2012 parce qu'elles contenaient 417 Milliards. Pour la question relative à l'omission de mentionner les dettes nous renvoyons le ministre de l'économie et des finances à son brillant prédécesseur Mamadou lamine Loum qui, dans son livre "le Sénégal au 1er avril 2000", s'est contenté de rapporter que DIOUF nous avait laissé 191, 7 milliards (en réalité 192,2 selon la BCEAO) en s'appuyant sur l'état de la PNG. Il pourra peut-être en tirer la leçon que ce qui importe ce sont les ressources disponibles pour travailler et investir dans des projets porteurs de croissances surtout lorsqu'on a le bonheur d'être le Sénégal avec un taux d'endettement plus que raisonnable d'à peu près 42% là ou d'autres pays de référence sont à plus de 80 %.
2/ Nous sommes inquiets de la méconnaissance du ministre de l'économie et des finances du fonctionnement des finances publiques quand il
affirme que la situation de Mars 2012 " donne au public l’occasion de comprendre aisément pourquoi les salaires n’auraient pas du être payés
à fin avril 2012." Disant cela, le ministre ignore que les salaires d'un mois donné sont payés avec les recettes fiscales du même mois, estimées en moyenne à 130 Milliards. D'ailleurs, les habitués du ministère des finances savent que dans les dix derniers jours du mois, la plupart des autres dépenses deviennent non prioritaire jusqu'à la sécurisation des recettes nécessaire au payement des salaires. Les salaires d'un mois donné ne dépendent donc pas du solde du mois précédent. En conséquence les salaires du mois d'avril 2012 ne pouvaient en aucune façon dépendre du solde de Mars 2012 mais étaient tributaires de la capacité ou non de la nouvelle équipe des finances à garantir les recettes nécessaires.
3/ Ce qui est attendu du ministre de l'économie et des finances ce n'est pas de polémiquer mais d'aider le Président de la République à matérialiser son Yoonu Yokuté. Il devrait pour cela montrer son talent à mobiliser les ressources financières nécessaires pour développer les
secteurs porteurs de croissances et générer des emplois pour notre jeunesse. Le terrain lui a été très bien préparé pour cela grâce à l'instrument de soutien à la politique économique signé avec le FMI qui atteste de la qualité de la signature du Sénégal sur les marchés financiers mondiaux.
Secrétaire national à la communication et des jeunes de Rewmi
1/ Nous remercions le ministre de l'économie et des finances d'avoir confirmé la présence dans les caisses de l'Etat de 417 907 700 000. Nous le remercions d'avoir précisé les différents lieux de dépôt de ces fonds dans les caisses de l'Etat même si ce détail nous paraît inutile au regard de la question qui était traitée à savoir si les caisses de l'Etat étaient vides ou pas? Nous sommes désormais tous édifiés que les caisses de l'Etat n'étaient pas vides au 31 Mars 2012 parce qu'elles contenaient 417 Milliards. Pour la question relative à l'omission de mentionner les dettes nous renvoyons le ministre de l'économie et des finances à son brillant prédécesseur Mamadou lamine Loum qui, dans son livre "le Sénégal au 1er avril 2000", s'est contenté de rapporter que DIOUF nous avait laissé 191, 7 milliards (en réalité 192,2 selon la BCEAO) en s'appuyant sur l'état de la PNG. Il pourra peut-être en tirer la leçon que ce qui importe ce sont les ressources disponibles pour travailler et investir dans des projets porteurs de croissances surtout lorsqu'on a le bonheur d'être le Sénégal avec un taux d'endettement plus que raisonnable d'à peu près 42% là ou d'autres pays de référence sont à plus de 80 %.
2/ Nous sommes inquiets de la méconnaissance du ministre de l'économie et des finances du fonctionnement des finances publiques quand il
affirme que la situation de Mars 2012 " donne au public l’occasion de comprendre aisément pourquoi les salaires n’auraient pas du être payés
à fin avril 2012." Disant cela, le ministre ignore que les salaires d'un mois donné sont payés avec les recettes fiscales du même mois, estimées en moyenne à 130 Milliards. D'ailleurs, les habitués du ministère des finances savent que dans les dix derniers jours du mois, la plupart des autres dépenses deviennent non prioritaire jusqu'à la sécurisation des recettes nécessaire au payement des salaires. Les salaires d'un mois donné ne dépendent donc pas du solde du mois précédent. En conséquence les salaires du mois d'avril 2012 ne pouvaient en aucune façon dépendre du solde de Mars 2012 mais étaient tributaires de la capacité ou non de la nouvelle équipe des finances à garantir les recettes nécessaires.
3/ Ce qui est attendu du ministre de l'économie et des finances ce n'est pas de polémiquer mais d'aider le Président de la République à matérialiser son Yoonu Yokuté. Il devrait pour cela montrer son talent à mobiliser les ressources financières nécessaires pour développer les
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