Communiqué: Standard & Poor's confirme la note "B+/B" de la dette souveraine du Sénégal
L’Agence de notation Standard & Poor’s (S&P) annonce avoir confirmé la note "B+/B" du Sénégal pour sa dette souveraine à long et à court terme, avec une perspective stable.
La croissance économique du Sénégal devrait "rester solide grâce aux investissements publics et privés, ainsi qu’aux réformes de l’offre prévues dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE)", informe Standard & Poor’s, dans un communiqué reçu à l’APS.
"Les notes du Sénégal restent contraintes par les faibles niveaux de revenu par habitant et une flexibilité monétaire limitée. Nous confirmons donc les notes ’B+/B’ attribuées à la dette souveraine du Sénégal", note la source.
Laquelle relève qu’"une perspective stable reflète nos prévisions de croissance solide et durable, ainsi que de consolidation budgétaire progressive au cours de l’année prochaine".
Elle estime que l’appartenance du Sénégal à l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) "limite sa flexibilité monétaire, tout en permettant de contenir l’inflation".
"Nous nous attendons à ce que les institutions et la gouvernance du Sénégal demeurent relativement solides par rapport à celles d’autres pays d’Afrique sub-saharienne ou de pays assortis de notes similaires", mentionne le texte.
Il rappelle que le Sénégal affiche un historique de passation de pouvoirs sans heurt depuis son indépendance et a évité tout conflit civil majeur.
"Cette stabilité a permis au Sénégal d’attirer des investisseurs et bailleurs de fonds internationaux. Par le biais de son compte de capital, le Sénégal a reçu des aides extérieures annuelles équivalentes à environ 2,5 % du PIB au cours de la dernière décennie, lui ayant permis de financer près d’un tiers de son déficit courant annuel en moyenne", poursuit la source.
"Parallèlement, d’après les estimations, 60 % de la dette souveraine du pays est de nature concessionnelle. L’environnement politique a également connu une amélioration ces dernières années, en témoigne l’agenda actuel du gouvernement", poursuit Standard & Poor’s
APS