En effet, réussissant à régler la fameuse question de la dualité au sommet de l’Etat, Macky Sall, a opté de ne laissé aucun lopin de terrain politique à ses pourfendeurs.
Campagne électorale permanente
Les législatives sont prévues dans le premier trimestre de 2017 et la Présidentielle en 2019. A moins que Monsieur le Président de la République, SEM Macky Sall propose enfin au Sénégal que nous ayons une Année Électorale, où toutes les élections générales (présidentielle, législative et locale) auront lieu en une seule année 2019. Ce, afin que nous puissions avoir cette formule et qui se répétera désormais chaque sept (7) ans, à savoir les élections présidentielles en Février et Mars, les élections législatives en Juin et les élections locales en Décembre et cela permettra au pays de ne pas vivre pendant tout un mandat, une éternelle campagne électorale.
Mais, loin de tout cela, le Sénégal semble être dans une éternelle campagne électorale. Or que le peuple, las de vivre une campagne électorale permanente, regarde avec mépris les crocs-en-jambe qui les indisposent de la chose politique.
Sur un autre registre, est pas des moindres, des voix se sont élevées au sein du parti socialiste parti de rompre les amarres avec Benno Bokk Yakaar. Il s’est agi dés l’instant, de permettre au parti légué par Senghor, de poursuivre son destin politique de la reconquête du pouvoir perdu en 2 000. C’est en ce sens, que le parti au pouvoir, principalement son leader de Président de la République, suit avec beaucoup d’attention la situation qui prévaut au Ps, avec de jeunes loups aux dents longues qui ne veulent pas que leur formation politique se range en 2019, derrière Macky Sall, candidat à sa propre succession.
L’heure de vérité a sonné pour le parti socialiste
Même, si le calendrier républicain a prévu la tenue des législatives en 2017 et la Présidentielle en 2019, au parti socialiste ont affûte les armes. L’édile de Podor n’en dira pas moins.
Aïssata Tall Sall a récemment déclaré à qui veut l’entendre que «l’heure de vérité pour le Ps a sonné». A l’en croire : «le parti socialiste (Ps) ira à la conquête du pouvoir et il l’aura s’il plait à Dieu».
S’estimant fière de partager avec le maire de Dakar la volonté d’aller à la conquête du pouvoir, la «Lionne de Podor» a fait comprendre à Khalifa Sall ceci : «Dakar vous a interpellé. Dakar vous a sonné. Dakar est même en train de vous secouer».
Aïssata Tall Sall a demandé à son camarade ; Khalifa Sall de prendre son courage à deux mains, parce qu’à défaut, d’autres arracheront le pouvoir entre leurs mains.
Barthélemy Dias et Bamab Fall font monter la pression et disqualifient Bby
Le maire de Mermoz Sacré Cœur fait monter la pression. S’offusquant du fait que le dernier Bureau politique du parti socialiste n’a pipé mot sur leur soutien à l’Apr, dans la mesure où ceux qui sont pour le compagnonnage avec BBY pour les législatives n’ont pas pu répondre à leur question suivante : «comment faire pour soutenir le candidat du Ps à la Présidentielle, si toutefois nous soutenons le président de la République lors des législatives ?»
Par conséquent, il a fait comprendre à Khalifa Sall qu’il n’est plus maître de lui-même, et «que ça lui plaise ou non, il ira avec nous aux législatives». A ceux qui soutiennent que le Ps ne peut pas faire parti du gouvernement et s’opposer à un second mandat de Macky Sall, il a rappelé que l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade a, à plusieurs reprises, intégré le gouvernement d’Abdou Diouf, sans jamais le soutenir à une quelconque présidentielle.
A sa suite, Bamba Fall clôt le debat. Le maire de la Medina, un autre lieutenant du maire deDakar, clôt le débat. «Khalifa Sall et Aïssata Tall Sall représentent le couple présidentielle du parti socialiste (Ps). Khalifa Sall sera le président de la République et Aïssata Tall Sall, la présidente de l’Assemblée nationale».
IGFM