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La Tunisie organisatrice du Sommet de la Francophonie en 2020
Le dépôt tardif de la candidature tunisienne à l’organisation du sommet ainsi que l’absence des deux têtes de son exécutif à Tana, n’ont pas permis à la Tunisie de remporter l’organisation du Sommet de la Francophonie en 2018 comme elle l’espérait. L’Arménie, qui a effectué une longue campagne et a dépêché son président sur place l’a emporté. Tunis obtient toutefois l’organisation de celui de 2020.
Une participation en berne, Hollande et Mohammed VI partent prématurément
Seuls dix-sept chefs d’État et de gouvernement étaient présents à l’ouverture du sommet. Parmi les absences les plus remarquées, celle du roi du Maroc, Mohammed VI, qui était en visite d’État à Madagascar mais a quitté Antananarivo au petit matin, le 26 novembre, avant même le début des travaux.
Le président français, François Hollande, a pour sa part écourté sa visite de plusieurs heures. Il n’a pas fait d’apparition au deuxième jour du sommet – il a privilégié d’autres événements à Antananarivo – et est reparti avant le déjeuner des chefs d’État.
L’adhésion saoudienne repoussée
La candidature de l’Arabie saoudite à un statut d’observateur de l’OIF n’a pas été retenue à Antananarivo. Une mission doit se rendre à Ryad d’ici à 2018 pour évaluer sa candidature. D’ici là, plusieurs États membres de l’organisation devraient continuer de l’appuyer, comme ce fut le cas du Sénégal et du Maroc lors de ce sommet.
« L’OIF a décidé d’être une organisation ouverte et donc elle doit jouer le jeu, expliquait le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, en marge de l’événement. L’Arabie saoudite est un pays membre de l’ONU, signataire de sa charte. On veut bien de son argent, de ses investissements, donc il faut être cohérent. Je pense qu’il y avait une majorité en sa faveur, mais nous avons privilégié le consensus. »
La réussite de l’organisation et le premier sommet de Michaëlle Jean
L’organisation du sommet d’Antananarivo n’a pas connu de couac majeur ce qui est une victoire pour le président malgache, Hery Rajaonarimampianina. « Madagascar a retrouvé sa place dans le concert des nations », a-t-il déclaré au cours de la conférence de presse finale. Jusqu’aux dernières semaines, la capacité d’organisation faisait l’objet de doutes, jusqu’au sein de l’OIF.
Sa secrétaire générale, Michaëlle Jean, a passé son premier sommet sans encombre. Cependant, il lui faudra encore faire des efforts pour convaincre les chefs d’État africains d’ici au prochain sommet. « Elle communique beaucoup, trop même, regrette un diplomate africain. En séance, elle monopolise parfois la parole. Si les délégations parcourent des milliers de kilomètres, viennent ici à leurs frais, c’est pour pouvoir s’exprimer et être entendus. » Les plaies issues de son élection, lors du sommet de Dakar, ne sont pas encore refermées.
Le dépôt tardif de la candidature tunisienne à l’organisation du sommet ainsi que l’absence des deux têtes de son exécutif à Tana, n’ont pas permis à la Tunisie de remporter l’organisation du Sommet de la Francophonie en 2018 comme elle l’espérait. L’Arménie, qui a effectué une longue campagne et a dépêché son président sur place l’a emporté. Tunis obtient toutefois l’organisation de celui de 2020.
Une participation en berne, Hollande et Mohammed VI partent prématurément
Seuls dix-sept chefs d’État et de gouvernement étaient présents à l’ouverture du sommet. Parmi les absences les plus remarquées, celle du roi du Maroc, Mohammed VI, qui était en visite d’État à Madagascar mais a quitté Antananarivo au petit matin, le 26 novembre, avant même le début des travaux.
Le président français, François Hollande, a pour sa part écourté sa visite de plusieurs heures. Il n’a pas fait d’apparition au deuxième jour du sommet – il a privilégié d’autres événements à Antananarivo – et est reparti avant le déjeuner des chefs d’État.
L’adhésion saoudienne repoussée
La candidature de l’Arabie saoudite à un statut d’observateur de l’OIF n’a pas été retenue à Antananarivo. Une mission doit se rendre à Ryad d’ici à 2018 pour évaluer sa candidature. D’ici là, plusieurs États membres de l’organisation devraient continuer de l’appuyer, comme ce fut le cas du Sénégal et du Maroc lors de ce sommet.
« L’OIF a décidé d’être une organisation ouverte et donc elle doit jouer le jeu, expliquait le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, en marge de l’événement. L’Arabie saoudite est un pays membre de l’ONU, signataire de sa charte. On veut bien de son argent, de ses investissements, donc il faut être cohérent. Je pense qu’il y avait une majorité en sa faveur, mais nous avons privilégié le consensus. »
La réussite de l’organisation et le premier sommet de Michaëlle Jean
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Auteur: jeuneafrique.com - Webnews