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L’ONU avait lancé jeudi 3 novembre un cri d’alarme, rappelant le retard pris et l’urgence à agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, si l’on veut éviter « une tragédie ».
À la veille du coup d’envoi de la 22e conférence climat de l’ONU, qui doit s’ouvrir lundi 7 novembre à Marrakech, 94 pays sur 192 signataires avaient ratifié le pacte de Paris. En décembre 2015, cet accord historique avait entériné l’objectif ambitieux de contenir le réchauffement « bien en deçà de 2°C ».
Beaucoup reste à faire
Seuls quelques grands émetteurs manquent à l’appel : la Russie n’a pas donné d’indication sur une date de ratification; en Australie et au Japon, les processus de ratification sont engagés.
Beaucoup reste donc à faire. Les négociateurs doivent encore parvenir à s’accorder sur de nombreuses dispositions pour rendre opérationnel un accord adopté par consensus.
Parmi les sujets qui fâchent, la définition des règles de transparence (vérification des engagements nationaux), la présentation des stratégies nationales à 2050, la montée en puissance de l’aide financière aux pays en développement, l’aide technique pour mettre en place des politiques de développement « propre » (énergies renouvelables, transports et habitats moins énergivores, nouvelles pratiques agricoles, etc).
« Nous finirons par pleurer »
« La COP22 doit être une COP de l’action et de la mise en oeuvre », plaide Tosi Mpanu-Mpanu, porte-parole du groupe des Pays les moins avancés.
De fait, la somme des engagements actuels met la planète sur un trajectoire de +3°C, voire 3,4° selon un rapport de l’ONU paru jeudi, qui s’alarme de la hausse ininterrompue des émissions mondiales. « Si nous ne commençons pas à prendre des mesures supplémentaires dès maintenant, nous finirons par pleurer devant une tragédie humaine évitable », a prévenu Erik Solheim, directeur du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
« Le nombre croissant de réfugiés climatiques frappés par la faim, la pauvreté, la maladie et les conflits nous rappellera de façon incessante notre échec. La science a montré que nous devons agir beaucoup plus vite », ajoute-t-il.
L’aide aux pays en voie de développement en question
La question de l’aide aux pays en voie de développement sera encore un sujet sensible. Sur les 100 milliards de dollars promis chaque année d’ici 2020, 67 milliards de fonds publics ont déjà été annoncés, selon l’OCDE.
Marrakech sera également l’occasion de mesurer les progrès faits par certaines des quelque 70 coalitions lancées à l’occasion de la COP21 (alliance solaire, innovation, pratiques agricoles, systèmes d’alerte, etc.). Les pays africains attendent beaucoup de l’Initiative pour les énergies renouvelables et des 10 milliards de dollars promis pour promouvoir les énergies vertes sur le continent.
À la veille du coup d’envoi de la 22e conférence climat de l’ONU, qui doit s’ouvrir lundi 7 novembre à Marrakech, 94 pays sur 192 signataires avaient ratifié le pacte de Paris. En décembre 2015, cet accord historique avait entériné l’objectif ambitieux de contenir le réchauffement « bien en deçà de 2°C ».
Beaucoup reste à faire
Seuls quelques grands émetteurs manquent à l’appel : la Russie n’a pas donné d’indication sur une date de ratification; en Australie et au Japon, les processus de ratification sont engagés.
Beaucoup reste donc à faire. Les négociateurs doivent encore parvenir à s’accorder sur de nombreuses dispositions pour rendre opérationnel un accord adopté par consensus.
Parmi les sujets qui fâchent, la définition des règles de transparence (vérification des engagements nationaux), la présentation des stratégies nationales à 2050, la montée en puissance de l’aide financière aux pays en développement, l’aide technique pour mettre en place des politiques de développement « propre » (énergies renouvelables, transports et habitats moins énergivores, nouvelles pratiques agricoles, etc).
« Nous finirons par pleurer »
« La COP22 doit être une COP de l’action et de la mise en oeuvre », plaide Tosi Mpanu-Mpanu, porte-parole du groupe des Pays les moins avancés.
De fait, la somme des engagements actuels met la planète sur un trajectoire de +3°C, voire 3,4° selon un rapport de l’ONU paru jeudi, qui s’alarme de la hausse ininterrompue des émissions mondiales. « Si nous ne commençons pas à prendre des mesures supplémentaires dès maintenant, nous finirons par pleurer devant une tragédie humaine évitable », a prévenu Erik Solheim, directeur du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
« Le nombre croissant de réfugiés climatiques frappés par la faim, la pauvreté, la maladie et les conflits nous rappellera de façon incessante notre échec. La science a montré que nous devons agir beaucoup plus vite », ajoute-t-il.
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