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Cinq militaires ivoiriens ont été tués dimanche dans l'attaque d'un commissariat et d'un poste de contrôle de l'armée par des hommes "lourdement armés" dans un quartier d'Abidjan, a déclaré à l'AFP le ministre de la Défense, dernier en date d'une série d'incidents sanglants. Tôt dimanche, "trois" militaires des Forces républicaines (FRCI) "ont été tués dans l'attaque du commissariat du 17e arrondissement de Yopougon" (quartier ouest), a indiqué le ministre Paul Koffi Koffi depuis le lieu de l'assaut.
"Six hommes sont arrivés dans un taxi, en treillis et lourdement armés, et ils ont ouvert le feu", apparemment pour libérer des personnes "interpellées préventivement" samedi, a-t-il raconté.
Après cette attaque survenue "vers 2H00 du matin" (locales et GMT), "il y a eu des échanges de tirs nourris pendant de nombreuses minutes", a relaté un policier du commissariat.
"Quelques minutes après, (les assaillants) sont allés un peu plus loin vers une position de contrôle" tenue par l'armée dans le quartier, "ils ont tiré sans sommation et ont tué deux FRCI", a poursuivi le ministre de la Défense. "On pense que c'est le même groupe" que pour la première attaque, a-t-il précisé.
"Je pense que c'est du banditisme", a-t-il souligné, sans exclure la piste de militaires criminels: "on va voir si l'enquête nous oriente vers des militaires, des membres des forces de l'ordre ou des civils".
Le secteur, baptisé Yopougon-Niangon, était dimanche quadrillé par les forces de l'ordre, selon des témoins.
"Six hommes sont arrivés dans un taxi, en treillis et lourdement armés, et ils ont ouvert le feu", apparemment pour libérer des personnes "interpellées préventivement" samedi, a-t-il raconté.
Après cette attaque survenue "vers 2H00 du matin" (locales et GMT), "il y a eu des échanges de tirs nourris pendant de nombreuses minutes", a relaté un policier du commissariat.
"Quelques minutes après, (les assaillants) sont allés un peu plus loin vers une position de contrôle" tenue par l'armée dans le quartier, "ils ont tiré sans sommation et ont tué deux FRCI", a poursuivi le ministre de la Défense. "On pense que c'est le même groupe" que pour la première attaque, a-t-il précisé.
"Je pense que c'est du banditisme", a-t-il souligné, sans exclure la piste de militaires criminels: "on va voir si l'enquête nous oriente vers des militaires, des membres des forces de l'ordre ou des civils".
Le secteur, baptisé Yopougon-Niangon, était dimanche quadrillé par les forces de l'ordre, selon des témoins.