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Les courts métrages de jeunes cinéastes projetés sont des réalisations urbaines qui traitent de sujets liés à la condition humaine, celle de la femme ou encore l’émigration.
Selon Hugues Diaz, "il s’agit de montrer qu’après les cinéastes pionniers Paulin Soumano Vieyra, Ousmane Sembène ou encore Djibril Diop Mambety, il y a des jeunes qui s’essaient au court métrage".
"Il faut un début à tout, commencer par les courts métrages comme les aînés. Nous avons vu des films faits dans les meilleures conditions techniques et cinématographiques, une qualité déployée pour donner un contenu, de beaux films qui les feront grandir", a soutenu le directeur de la cinématographie.
Le spécialiste en animation et médiation culturelles a magnifié le "talent et la créativité" des réalisateurs.
Un public nombreux a assisté cette soirée-là à la projection des films "La promesse" de Fatou Touré, "Une place dans l’avion" de Khardidiatou Sow, "Xalé Bu réer" (Abdou Khadre Ndiaye) et "La boxeuse" de Imane Djionne. "J’existe" de El Hadji Demba Dia, "Dem Dem !" de Pape Bounama Lopy, "Djibril" de Mamadou Lamine Seck et "Ramatou" de Mor Talla Ndione ont également tenu en haleine l’assistance.
Hugues Diaz a, à cette occasion, salué la sortie nationale de ses courts métrages initiée par le Grand Théâtre de Dakar et la direction de la cinématographie du Sénégal. Le spécialiste en administration et coopération culturelles a en outre que "l’un des objectifs était aussi de donner accès à ces productions au grand nombre sur instruction du chef de l’Etat".
"Le chef de l’Etat qui croit beaucoup au cinéma sénégalais nous a instruit de faire de sorte que les Sénégalais voient la production des nos cinéastes émérites, qu’ils n’entendent que dans les festivals internationaux" a-t-il fait remarquer.
Et M. Diaz de rassurer que "l’aide à la diffusion des films sénégalais se poursuivra dans tous les lieux de diffusion publique, notamment, au Grand Théâtre par une programmation régulière avec les films d’animation, les téléfilms, au Théâtre national Daniel Sorano".
Mais aussi au centre culturel Blaise Senghor qui va ouvrir bientôt son "ciné-agora", de même que les régions, a-t-il ajouté.
"Nous voulons donner accès à ces productions faites par le biais du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (FOPICA)", a indiqué Hugues Diaz.
Les cinéastes et producteurs ont salué cette initiative de la direction de la cinématographie. "C’est une soirée symbolique et significative" a souligné le réalisateur El Hadji Demba Dia.
Le directeur de "Cinékap", Oumar Sall a lui tenu à "magnifier cette action de la direction de la cinématographie qui donne l’opportunité de voir des films sénégalais". Car, pour lui, "un film a besoin d’exister, d’existence et de public".
Pour sa part, le directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Communication, Rémi Sagna a encouragé les jeunes cinéastes "qui s’inscrivent dans une dynamique du renouveau du cinéma sénégalais".
Il a tenu à rassurer les créateurs de "l’appui des autorités pour continuer à produire des œuvres cinématographique", à se former et à diffuser".
APS
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