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Réunies à Dakar pour faire le plaidoyer de l’avortement médicalisé, les juristes sénégalaises ont encore donné des chiffres alarmants sur les viols au Sénégal. Selon les boutiques de droits de l’Association des juristes sénégalaises (Ajs) basées à Pikine et à la Médina, 250 cas de viol dont 52 grossesses et 25 incestes ont été recensés entre janvier et novembre 2015. Les victimes sont âgées entre 3 à 18 ans. Consciente de la gravité de la situation, la Présidente de l’association des juristes sénégalaises (Ajs) Fanta Gueye Ndiaye qui s’exprimait sur les ondes de la radio Sud Fm a estimé nécessaire que les communautés à la base soient informées des tenants et des aboutissants de l’avortement médicalisé : « La situation est grave surtout que nous sommes dans un Etat de droit. Il faut réagir. C’est pourquoi nous menons cette campagne pour trouver le consensus et expliquer aux communautés c’est quoi l’avortement médicalisé et le fondement juridique de la question», a soutenu Fanta Gueye Ndiaye. A signaler que depuis un certains temps, les juristes sénégalaises se battent pour la légalisation de l’avortement médicalisé car le Sénégal a ratifié le protocole de Maputo depuis 2004. Et, cette loi permet l’avortement aux femmes et aux filles porteuses de grossesse après inceste, viol ou toute autre forme d’agression sexuelle. L’avortement médicalisé est aussi permis quand la santé de la femme est menacée. Cependant, l’avortement est toujours puni par la loi sénégalaise. L’avortement clandestin et l’infanticide sont les premières causes de l’emprisonnement des femmes au Sénégal de l’avis des juristes sénégalaises. Cette mise en détention de la femme est à éviter, jugent encore ces femmes de droits qui estiment que l’emprisonnement de la femme, en dehors de ses conséquences sur le cercle familial, influe négativement sur la progéniture de la détenue. SENVIDEO |