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Le viol, Cheikh Yérim ne veut pas en entendre parler. Pour lui, il s’agit d’un rapport sexuel avec consentement mutuel. Pour prouver ses dires devant le tribunal, le journaliste déclare: «Je lui ai dit que j’avais envie d’elle. Le rapport sexuel est venu naturellement. Je ne l’ai pas violée» renseigne le Pays. Semblant cependant confondre viol et perte de virginité, deux notions qui n’ont rien à voir en droit, le directeur de publication de Dakaractu.com avance. «Au début, je pensais qu’elle était vierge. Mais, présentement, j’en doute parce que la totalité de mon appareil sexuel était entré dans son vagin».
Ces déclarations de Cheikh Yérim Seck n’ont fait que courroucer davantage la plaignante. Aïssata Tall a persisté dans ses déclarations pour enfoncer son présumé violeur. «C’est quand il a voulu me pénétrer, que j’ai crié. Quand il m’a pénétrée, j’ai continué à crier, pour lui montrer qu’il m’a fait mal». Une déclaration qui fait froid au dos.
Pour l’heure, les interrogatoires d’audience se poursuivent, en attendant le défilé des témoins qui sont tous présents dans la salle qui leur est réservée.