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Pendant plusieurs années, M. Guèye était chef de la Direction générale des élections (DGE) créée en mars 1998 par le président Abdou Diouf. Il était resté à la DGE, depuis sa création.
Sous sa direction, la DGE a organisé les deux tours de l’élection présidentielle de 2000, le référendum et les élections législatives de 2001, l’élection présidentielle et les élections législatives et sénatoriales de 2007, ainsi que les élections locales de 2009.
Cheikh Guèye a occupé les fonctions de président du Conseil consultatif des autorités électorales africaines. Il est expert électoral de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), de l’Union africaine (UA), des Nations unies et d’autres organisations chargées des élections.
Aussi a-t-il dirigé plusieurs missions d’observation électorale dans le monde.
Le chef de l’Etat sénégalais Me Abdoulaye Wade avait annoncé, samedi, sa décision de ‘’retirer l’organisation des élections’’ au ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom, responsable du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) dont la tête est réclamée par l’opposition.
‘’Je dis à l’opposition, puisque votre dernière carte c’est Ousmane Ngom, je vais le changer’’, avait dit Me Wade lors d’un meeting du PDS et de ses alliés à Dakar.
‘’Je vais maintenir Ousmane Ngom (dans le gouvernement), mais je vais lui retirer les élections, parce que c’est un militant du PDS’’, avait expliqué le président Wade, avant d’ajouter : ’’Je pouvais même confier les élections à l’opposition. De toutes les façons, elle sera battue quel que soit le ministre qui gère les élections’’.
’’L’opposition a un nouveau thème. On a dit qu’il faut qu’Ousmane Ngom parte, qu’à cela ne tienne. Ce ne sont pas les ministres de l’Intérieur qui font les élections. Qu’Ousmane Ngom soit là ou non, le résultat sera le même tant que les militants restent mobilisés’’, avait soutenu le leader du PDS.
Le départ d’Ousmane Ngom du ministère de l’Intérieur fait partie des revendications du Mouvement des 23 juin (M23), qui a organisé samedi un sit-in, à la Place de l’Obélisque, à Dakar.
Le M23, qui réunit des partis de l’opposition et des associations de la société civile, réclame la renonciation d’Abdoulaye Wade à sa candidature annoncée à la présidentielle de 2012, le respect de la Constitution, le limogeage du ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom, du ministre de la Justice Cheikh Tidiane Sy et la démission de Karim Wade de toutes ses fonctions publiques.