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Menée sur quatre mois avec l’appui des polices burundaises et gabonaises, l’enquête, qui s’appuie principalement sur des témoignages de victimes présumées, vise 16 soldats gabonais et 25 soldats burundais.
« Les Nations unies ont transmis le rapport d’enquête aux deux États membres, y compris les noms des présumés responsables identifiés, et ont réclamé que des poursuites judiciaires appropriées soient engagées », a précisé à l’AFP le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric.
139 victimes présumées
Les premières évocations d’agressions avaient fait surface au mois de mai dernier. Elles portaient alors sur des abus commis en 2014 et 2015 à Dekoa, dans la préfecture de Kémo au nord-est de Bangui, où stationnaient les contingents visés par l’enquête.
Les enquêteurs ont recueilli les témoignages de 139 victimes présumées. 25 d’entre elles sont mineures. Les suspects ont quand à eux été confondus à l’aide de photos par 45 de ces personnes, les autres n’ont pas été en mesure de fournir de preuves probantes.
Huit demandes en reconnaissance de paternité ont également été faites, dont six par des mineures
44 accusations en 2016
Ce n’est pas la première fois que les Casques bleus sont visés par de tels accusations. Dans son dernier rapport annuel, le secrétaire général de l’organisation onusienne, Ban Ki Moon, recensait au moins 69 cas d’agressions sexuelles commises par des Casques bleus en 2015, dont la moitié dans deux missions seulement : la Minusca, en place depuis 2014, et la Monusco en République démocratique du Congo. 44 nouvelles accusations viennent rallonger la liste en 2016.
Les suites judiciaires de cette affaire sont désormais entre les mains du Gabon et du Burundi, libres de mener des enquêtes complémentaires et de sanctionner pénalement leurs ressortissants s’ils sont reconnus coupables.
JEUNE AFRIQUE