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La plainte, déposée le 2 novembre devant le tribunal de grande instance d’Eseka, vise, via Camrail et Bolloré Railways, « le groupe Bolloré dans son ensemble », selon Guy Olivier Moteng, l’avocat du collectif, contacté par Jeune Afrique. Celui-ci compte à l’heure actuelle 28 personnes mais pourrait encore s’étoffer, selon les prévisions de l’avocat.
L’objectif de cette plainte est de mettre en lumière la chaîne de responsabilités ayant abouti à la catastrophe ferroviaire du 21 octobre et d’obtenir une indemnisation complète des familles des victimes. Pour cela, la plainte vise le directeur général de Bolloré Railways, le directeur technique ainsi que plusieurs membres du personnel de Camrail, dont le conducteur.
Vers une plainte en France
« Nous pointons des défaillances, des négligences et omissions de porter secours », a en outre précisé Guy Olivier Moteng à l’AFP. « Nous travaillons avec des experts et sommes en mesure d’affirmer sans risque de nous tromper que le système de freinage était défaillant. »
Les actions en justice ne devraient pas s’arrêter là. Le collectif a entamé les démarches en vue d’un dépôt de plainte contre le même groupe Bolloré devant la justice française. Il envisage également de saisir la justice administrative au Cameroun, contre l’État camerounais, au motif que l’afflux de passagers chez Camrail, qui aurait engendré la catastrophe, a été provoqué par l’effondrement de la route nationale 3.
L’objectif de cette plainte est de mettre en lumière la chaîne de responsabilités ayant abouti à la catastrophe ferroviaire du 21 octobre et d’obtenir une indemnisation complète des familles des victimes. Pour cela, la plainte vise le directeur général de Bolloré Railways, le directeur technique ainsi que plusieurs membres du personnel de Camrail, dont le conducteur.
Vers une plainte en France
« Nous pointons des défaillances, des négligences et omissions de porter secours », a en outre précisé Guy Olivier Moteng à l’AFP. « Nous travaillons avec des experts et sommes en mesure d’affirmer sans risque de nous tromper que le système de freinage était défaillant. »
Les actions en justice ne devraient pas s’arrêter là. Le collectif a entamé les démarches en vue d’un dépôt de plainte contre le même groupe Bolloré devant la justice française. Il envisage également de saisir la justice administrative au Cameroun, contre l’État camerounais, au motif que l’afflux de passagers chez Camrail, qui aurait engendré la catastrophe, a été provoqué par l’effondrement de la route nationale 3.