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‘Wade candidat ou pas ? Il y a des gens chargés d’en décider. Quel que soit le verdict, le dernier mot reviendra au peuple souverain qui décidera, à travers les urnes, du sort de chaque candidat retenu par le Conseil constitutionnel. Autant, tous les Sénégalais accepteront sans conteste le verdict des urnes, autant, devront-ils se soumettre à la décision du Conseil constitutionnel’, déclare Serigne Modou Kara Mbacké qui faisait face à la presse hier à son domicile. Le chef religieux et homme politique de poursuivre : ‘Une loi peut être contestée, discutée, un projet de loi peut être retiré sous la pression comme ce fut le cas le 23 juin 2011. Mais les juristes et justiciables sont conscients de l’autorité de la chose jugée, notamment quand le verdict est prononcé par la plus haute juridiction de notre pays’.
Pourtant, dans une correspondance datée du jeudi 13 octobre, et envoyée au Président sortant, Serigne Modou Kara invitait le candidat du Pds à renoncer à sa candidature sans attendre le verdict du Conseil constitutionnel. Et cela, écrivait Kara, pour la paix sociale et la stabilité du Sénégal. Le guide du Pvd estimait que l’image de Me Wade devant l’histoire ne devait pas être entachée par un ‘combat de trop’. ‘Je vous invite, solennellement, à ne pas briguer un troisième mandat. Et pour cela, il me semble plus sage et bénéfique à la paix sociale de ne pas attendre la décision du Conseil constitutionnel. Je vous le dis au nom de la paix et de la stabilité du Sénégal qui me sont précieuses’, écrivait-il. ‘Je vous invite, à nouveau, solennellement, à ne pas vous présenter aux élections présidentielles de 2012’, insistait-il dans sa lettre. Et comme pour mieux le convaincre à renoncer à sa candidature, Serigne Modou Kara lui faisait comprendre que le respect des Institutions républicaines et de la volonté populaire comme de l’opinion internationale n’est pas un aveu de compromission, mais plutôt une ‘propédeutique de paix sociale et d’équilibre économique’. C’était il y a un mois.
Aujourd’hui, à trois mois du scrutin présidentiel, Kara demande aux citoyens de se fier à la volonté de la justice. Et quelle que soit sa décision, il lance un appel ‘au cœur et à la raison’ de tous les Sénégalais, pour dit-il, préserver la paix nationale. ‘Le Sénégal, notre cher pays, continuera d’exister bien après janvier 2012, quand le Conseil constitutionnel validera ou invalidera la candidature du président de la République en fonction, et bien après le 26 février 2012, date de l’élection présidentielle’, indique Kara, invitant les citoyens ‘à l’unité et à la concorde nationales, à la tolérance et à la solidarité’. Cela, selon lui, pour que le Sénégal demeure ce havre de paix et de quiétude que tout le monde connaît et reconnaît malgré les difficultés de la vie et des avatars de l’histoire.
D’autre part, Serigne Modou Kara Mbacké a profité de cette conférence de presse pour remettre en cause son alliance avec Idrissa Seck. Selon lui la ‘Coalition du siècle’ qu’il a mis sur pied n’a pas encore de candidat et ne s’est pas alliée avec le maire de Thiès. Kara affirme que son parti se déterminera le 11 décembre à Thiès, le jour du lancement officiel de cette coalition. Mais, prévient-il, ‘je suis au début, à la fin et au milieu. Donc, ce sont les autres qui viendront vers moi et non le contraire. Nous sommes un parti fédérateur qui est avec tous’, conclut Serigne Modou Kara Mbacké.
Charles Gaïky DIENE
walf
Pourtant, dans une correspondance datée du jeudi 13 octobre, et envoyée au Président sortant, Serigne Modou Kara invitait le candidat du Pds à renoncer à sa candidature sans attendre le verdict du Conseil constitutionnel. Et cela, écrivait Kara, pour la paix sociale et la stabilité du Sénégal. Le guide du Pvd estimait que l’image de Me Wade devant l’histoire ne devait pas être entachée par un ‘combat de trop’. ‘Je vous invite, solennellement, à ne pas briguer un troisième mandat. Et pour cela, il me semble plus sage et bénéfique à la paix sociale de ne pas attendre la décision du Conseil constitutionnel. Je vous le dis au nom de la paix et de la stabilité du Sénégal qui me sont précieuses’, écrivait-il. ‘Je vous invite, à nouveau, solennellement, à ne pas vous présenter aux élections présidentielles de 2012’, insistait-il dans sa lettre. Et comme pour mieux le convaincre à renoncer à sa candidature, Serigne Modou Kara lui faisait comprendre que le respect des Institutions républicaines et de la volonté populaire comme de l’opinion internationale n’est pas un aveu de compromission, mais plutôt une ‘propédeutique de paix sociale et d’équilibre économique’. C’était il y a un mois.
Aujourd’hui, à trois mois du scrutin présidentiel, Kara demande aux citoyens de se fier à la volonté de la justice. Et quelle que soit sa décision, il lance un appel ‘au cœur et à la raison’ de tous les Sénégalais, pour dit-il, préserver la paix nationale. ‘Le Sénégal, notre cher pays, continuera d’exister bien après janvier 2012, quand le Conseil constitutionnel validera ou invalidera la candidature du président de la République en fonction, et bien après le 26 février 2012, date de l’élection présidentielle’, indique Kara, invitant les citoyens ‘à l’unité et à la concorde nationales, à la tolérance et à la solidarité’. Cela, selon lui, pour que le Sénégal demeure ce havre de paix et de quiétude que tout le monde connaît et reconnaît malgré les difficultés de la vie et des avatars de l’histoire.
D’autre part, Serigne Modou Kara Mbacké a profité de cette conférence de presse pour remettre en cause son alliance avec Idrissa Seck. Selon lui la ‘Coalition du siècle’ qu’il a mis sur pied n’a pas encore de candidat et ne s’est pas alliée avec le maire de Thiès. Kara affirme que son parti se déterminera le 11 décembre à Thiès, le jour du lancement officiel de cette coalition. Mais, prévient-il, ‘je suis au début, à la fin et au milieu. Donc, ce sont les autres qui viendront vers moi et non le contraire. Nous sommes un parti fédérateur qui est avec tous’, conclut Serigne Modou Kara Mbacké.
Charles Gaïky DIENE
walf