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Unies pour faire partir le Pape du Sopi, mais rivales sur la question de la candidature unique de Benno. Chacune des deux formations politiques -le Ps et l’Afp- campe sur sa position, celle de diriger cette candidature. Ainsi, les rapports de forces politiques qui se dégagent entre les deux poids lourds de l’opposition dite la plus significative, font d’Ousmane Tanor Dieng, le candidat de Bennoo et de Moustapha Niasse, celui de l’unité. En effet, selon certains observateurs de la scène politique Sénégalaise, rien, dans l’histoire et le profil politique des prétendants à cette candidature, ne donne une hauteur de vue à l’un et à l’autre, pour se désister, au profit de l’un ou de l’autre. Tous les deux rêvant de diriger le Sénégal, en 2012, un tournant décisif, pour leur vie politique.
Le leader de l’Afp est condamné à livrer la bataille du destin. Moustapha Niasse ne saurait passer sa vie à faire des rois, sans être roi. En 2000, il avait réalisé le rêve Wade d’accéder à la magistrature suprême, avec ses 17 %. S’il intronise Tanor, en 2012, avec l’âge qu’avait Wade lorsqu’il enfilait le boubou de Président de la République, il aura été l’éternel faiseur de rois. Ce qui l’emmènerait directement à la retraite politique avant la prochaine Présidentielle.
Ousmane Tanor Dieng, de son côté, a déjà collectionné deux défaites: en tant que candidat en 2007 et subsidiairement en sa qualité de directeur de campagne de Diouf. Bien que moins âgé que Niasse, le Secrétaire général du Ps sait intimement qu’il s’apprête à livrer son ultime combat électoral. Mieux, 2012 positionne les leaders de l’Afp et du Ps, à la croisée des chemins: l’âge d’or présidentiel ou le cimetière politique.
Eût égard à son expérience, le leader de l’Afp jouirait d’un plus fort taux dans le profil d’homme d’Etat. Si le premier Premier ministre de l’Alternance est peint comme un homme du sérail, pour avoir dirigé plusieurs gouvernements, Ousmane Tanor Dieng n’a pas d’expérience gouvernementale, même s’il connait, plus au moins, bien les contours de l’Etat.
Aujourd’hui, l’histoire donne raison à Macky Sall, Talla Sylla, Cheikh Bamba Diéye et Landing Savané qui avaient jugé difficile, pour Benno, de trouver un consensus sur la question de la candidature unique.
Ils étaient les premiers à se démarquer de l’idée de la candidature unique. Avec arguments à l’appui, ces leaders de partis avaient demandé à Benno d’aller vers une pluralité de candidats, au premier tour, pour se ranger derrière un des leurs qui aura le meilleur score.
Avec ces tergiversations, l’opposition Sénégalaise est en train d’organiser sa propre défaite, pour avoir longtemps déchanté une bonne partie de son électorat. Comparée à la coalition Sopi qui a réalisé le consensus autour de la personne de Me Wade, la coalition Benoo restera toujours à la traîne, du fait des intérêts particuliers qui minent le cœur des chefs de parti. Car, l’impasse, assez prolongée dans la désignation du candidat consensuel de Benno, a déjà fait des dégâts dans l’opinion publique. Pourtant, Rewmi avait bel et bien écrit, face à cette donne: «tous désunis contre Wade». Une telle situation rend plus ouverte et aléatoire la nouvelle carte du landerneau politique national qui, impérativement, sera redessinée, au sortir de la prochaine présidentielle. Car, c’est un problème de personne qui est en train de jouer un très mauvais tour à la coalition politique qui avait, selon beaucoup d’observateurs, les meilleures chances de détrôner Wade. Ce qui pose la question d’une alternance idéologique qui donnerait moins de pouvoir à la fonction présidentielle qui, si elle n’était pas une sinécure enrichissante, aurait été moins appétissante et moins attrayante pour nos politiques. Car, en dépit des tentatives de dernière minute d’Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily, aidés par Amadou Makhtar Mbow, Niasse sera investi, samedi, soutenu par une bonne majorité des partis de Benno et le Parti socialiste, quant à lui, quittera la dynamique unitaire. Ousmane Tanor Dieng sera, ainsi, de la course de 2012. L’Afp aurait manœuvré pour aboutir à ce schéma, grâce à l’argumentaire d’un Niasse, plébiscité par la quasi-totalité de la coalition.
REWMI
Le leader de l’Afp est condamné à livrer la bataille du destin. Moustapha Niasse ne saurait passer sa vie à faire des rois, sans être roi. En 2000, il avait réalisé le rêve Wade d’accéder à la magistrature suprême, avec ses 17 %. S’il intronise Tanor, en 2012, avec l’âge qu’avait Wade lorsqu’il enfilait le boubou de Président de la République, il aura été l’éternel faiseur de rois. Ce qui l’emmènerait directement à la retraite politique avant la prochaine Présidentielle.
Ousmane Tanor Dieng, de son côté, a déjà collectionné deux défaites: en tant que candidat en 2007 et subsidiairement en sa qualité de directeur de campagne de Diouf. Bien que moins âgé que Niasse, le Secrétaire général du Ps sait intimement qu’il s’apprête à livrer son ultime combat électoral. Mieux, 2012 positionne les leaders de l’Afp et du Ps, à la croisée des chemins: l’âge d’or présidentiel ou le cimetière politique.
Eût égard à son expérience, le leader de l’Afp jouirait d’un plus fort taux dans le profil d’homme d’Etat. Si le premier Premier ministre de l’Alternance est peint comme un homme du sérail, pour avoir dirigé plusieurs gouvernements, Ousmane Tanor Dieng n’a pas d’expérience gouvernementale, même s’il connait, plus au moins, bien les contours de l’Etat.
Aujourd’hui, l’histoire donne raison à Macky Sall, Talla Sylla, Cheikh Bamba Diéye et Landing Savané qui avaient jugé difficile, pour Benno, de trouver un consensus sur la question de la candidature unique.
Ils étaient les premiers à se démarquer de l’idée de la candidature unique. Avec arguments à l’appui, ces leaders de partis avaient demandé à Benno d’aller vers une pluralité de candidats, au premier tour, pour se ranger derrière un des leurs qui aura le meilleur score.
Avec ces tergiversations, l’opposition Sénégalaise est en train d’organiser sa propre défaite, pour avoir longtemps déchanté une bonne partie de son électorat. Comparée à la coalition Sopi qui a réalisé le consensus autour de la personne de Me Wade, la coalition Benoo restera toujours à la traîne, du fait des intérêts particuliers qui minent le cœur des chefs de parti. Car, l’impasse, assez prolongée dans la désignation du candidat consensuel de Benno, a déjà fait des dégâts dans l’opinion publique. Pourtant, Rewmi avait bel et bien écrit, face à cette donne: «tous désunis contre Wade». Une telle situation rend plus ouverte et aléatoire la nouvelle carte du landerneau politique national qui, impérativement, sera redessinée, au sortir de la prochaine présidentielle. Car, c’est un problème de personne qui est en train de jouer un très mauvais tour à la coalition politique qui avait, selon beaucoup d’observateurs, les meilleures chances de détrôner Wade. Ce qui pose la question d’une alternance idéologique qui donnerait moins de pouvoir à la fonction présidentielle qui, si elle n’était pas une sinécure enrichissante, aurait été moins appétissante et moins attrayante pour nos politiques. Car, en dépit des tentatives de dernière minute d’Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily, aidés par Amadou Makhtar Mbow, Niasse sera investi, samedi, soutenu par une bonne majorité des partis de Benno et le Parti socialiste, quant à lui, quittera la dynamique unitaire. Ousmane Tanor Dieng sera, ainsi, de la course de 2012. L’Afp aurait manœuvré pour aboutir à ce schéma, grâce à l’argumentaire d’un Niasse, plébiscité par la quasi-totalité de la coalition.
REWMI