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Dans sa famille, il n’est pas le seul athlète. L’aîné, Macktar Thioune, « l’idole » qui évolue en Norvège, a ouvert la voie à la fratrie. «Je suis fans de lui depuis que suis tout petit», se plait à rappeler Ousseynou « Weuz ».
Vieux Ibra Thioune (Uso puis Mbour Pc) et Mam Saer Thioune (Casa Sport, actuellement au Maroc) sont les autres sportifs. Né le 16 novembre 1993 à Kolda, Weuz commence le football à l’âge de cinq ans.
En 2006, il a 13 ans. Il intègre l’Institut «Diambars» où il fait ses classes, ses humanités et connaît les «moments de gloire» fugaces. Il endosse sa première sélection nationale chez les juniors en 2012. Performant, il rejoint les «Olympiques». Depuis lors, Ousseynou Thioune a participé «au tournoi de l’Ufoa, de l’Uemoa, de la Francophonie, aux Jeux Africains et actuellement à la Coupe d’Afrique des moins de 23 ans.
« Aujourd’hui, j’ai plus d’une quarantaine de sélections en équipe nationale en catégorie», renseigne le sociétaire de Diambars et aussi ancien du centre de formation à Lyon et en Norvège.
A ses débuts latéral gauche, Weuz s’impose en bon milieu de terrain. Depuis deux ans, il évolue à ce poste avec son club.
Pourtant, c’est aligné dans l’axe central par Serigne Saliou Dia, le sélectionneur des «Olympiques» contre la Zambie, que le dossard numéro 2 des U23 réussit avec brio son «décalage».
De la polyvalence et du talent, ce joueur de 22 ans en a à revendre. «Je suis à l’aise dans pratiquement tous les postes. Je n’ai pas de préférence, il suffit que le coach me propose». Sans fanfaronnade.
Les études arrêtées en classe de terminale, l’objectif social et sportif est de trouver maintenant l’aisance dans un club à l’étranger. Il le faut pour que le jeunot aille au bout de ses ambitions.
«Je n’ai pas voulu faire du foot, c’est venu naturellement à moi par la force des choses. J’ai sacrifié beaucoup de choses pour cette discipline, il est temps que je me concentre maintenant sur le ballon. Je veux faire qualifier mon pays aux J.O et ensuite décrocher un contrat à l’étranger pour progresser».
Durant ses heures perdues, Ousseynou Thioune passe du temps avec sa famille. Amateur de «Thiébou Djeune» (riz au poisson) son plat préféré, le sociétaire de Diambars est danseur. Les Davido et P Square, il adore.
Pour que son rêve de participer aux Jeux olympiques se réalise, il faudra que le Sénégal passe d’abord l’écueil Nigeria, le mercredi 9 décembre, en demi-finale de la Can U23.
Il ne reste plus qu’à lui souhaiter bon vent, plein de succès, afin qu’il écrive une belle histoire du foot pour le bien de la tanière.
IGFM