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Des riverains des plantations de palmiers et d’hévéas de la Safacam et de la Socapalm, filiales de la Socfin, ont manifesté lundi 14 novembre à Kienké, Dibombari et Dizangué. Selon « la Synergie nationale des paysans et riverains du Cameroun » (Synaparcam), ils ont notamment empêché le ramassage des travailleurs, afin de paralyser le travail sur les plantations.
Les représentants des communautés des villages riverains des plantations ont également marché jusqu’aux préfectures concernées dans la matinée. Leur objectif : dénoncer le blocage du dialogue entamé avec la Socfin sur les conditions de vie des travailleurs. Les populations locales estiment en effet ne bénéficier d’aucune retombée significative en matière de développement, malgré les bénéfices importants réalisés par la Socapalm et la Safacam.
La Socfin, habituée des conflits sociaux
Les manifestants dénoncent notamment la déforestation, les spoliations des terres et le mauvais traitement des populations riveraines par les filiales de la Socfin, groupe belgo-luxembourgeois qui fait régulièrement face à des conflits sociaux, tout en maintenant des pratiques environnementales contestées par des ONG belges et françaises.
Un reportage de France Télévisions, diffusé en avril dernier, évoquait notamment les conditions de travail dans une plantation de la Socapalm avec le témoignage d’un salarié présenté comme mineur. Le groupe de médias français a depuis été assigné par la Socapalm devant le tribunal correctionnel de Douala pour diffamation.
Bolloré encore en ligne de mire
Parmi les principaux visés par la colère des riverains : le Français Vincent Bolloré. Celui-ci, dont le groupe détient une part importante mais minoritaire (38,7%) de la Socfin, avait déjà été pris à partie, en 2013, par des paysans africains venus en France lui présenter leurs doléances. Il avait alors promis de se saisir du problème et de faire pression sur les dirigeants du groupe belgo-luxembourgeois.
Officiellement, c’est le Belge Hubert Fabri, patron de Socfin et actionnaire principal (50,2 %), qui a « toutes compétences sur ces activités », estime le groupe de Vincent Bolloré. « Le groupe Bolloré a joué un rôle de facilitateur entre les parties prenantes des plantations Socfin en mettant en place un dialogue avec les représentants d’associations des riverains des plantations », se justifie l’entreprise française.
« Le Groupe Bolloré salue et approuve les investissements faits par Socfin, notamment pour le développement d’écoles, d’hôpitaux, de logements sociaux, etc. », ajoute l’entreprise française. Elle n’a visiblement pas encore tout à fait convaincu les riverains camerounais.
Les représentants des communautés des villages riverains des plantations ont également marché jusqu’aux préfectures concernées dans la matinée. Leur objectif : dénoncer le blocage du dialogue entamé avec la Socfin sur les conditions de vie des travailleurs. Les populations locales estiment en effet ne bénéficier d’aucune retombée significative en matière de développement, malgré les bénéfices importants réalisés par la Socapalm et la Safacam.
La Socfin, habituée des conflits sociaux
Les manifestants dénoncent notamment la déforestation, les spoliations des terres et le mauvais traitement des populations riveraines par les filiales de la Socfin, groupe belgo-luxembourgeois qui fait régulièrement face à des conflits sociaux, tout en maintenant des pratiques environnementales contestées par des ONG belges et françaises.
Un reportage de France Télévisions, diffusé en avril dernier, évoquait notamment les conditions de travail dans une plantation de la Socapalm avec le témoignage d’un salarié présenté comme mineur. Le groupe de médias français a depuis été assigné par la Socapalm devant le tribunal correctionnel de Douala pour diffamation.
Bolloré encore en ligne de mire
Parmi les principaux visés par la colère des riverains : le Français Vincent Bolloré. Celui-ci, dont le groupe détient une part importante mais minoritaire (38,7%) de la Socfin, avait déjà été pris à partie, en 2013, par des paysans africains venus en France lui présenter leurs doléances. Il avait alors promis de se saisir du problème et de faire pression sur les dirigeants du groupe belgo-luxembourgeois.
Officiellement, c’est le Belge Hubert Fabri, patron de Socfin et actionnaire principal (50,2 %), qui a « toutes compétences sur ces activités », estime le groupe de Vincent Bolloré. « Le groupe Bolloré a joué un rôle de facilitateur entre les parties prenantes des plantations Socfin en mettant en place un dialogue avec les représentants d’associations des riverains des plantations », se justifie l’entreprise française.
« Le Groupe Bolloré salue et approuve les investissements faits par Socfin, notamment pour le développement d’écoles, d’hôpitaux, de logements sociaux, etc. », ajoute l’entreprise française. Elle n’a visiblement pas encore tout à fait convaincu les riverains camerounais.