CRIEF: Le renversement de la charge de la preuve divise les avocats
Dans la forme, l'appellation a changé, mais dans le fond, la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief) a le même contenu que son ancêtre, la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei).
Sur le renversement de la charge de la preuve, qui "viole" les droits de la défense, les avocats sont partagés, rapporte L'Observateur. "Fondamentalement, rien ne change sur le point du renversement de la charge de la preuve. Apparemment, c'est la même procédure de la mise en demeure. Et qu'il appartient à la partie accusée de prouver l'origine licite de ses biens", déclare Me Assane Dioma Ndiaye. Chez son confrères Me Khassimou Touré, c'est tout à fait le contraire. "Il faut convenir que la nouvelle Cour (Crief) prend en compte les droits de la défense. Ce sont des droits sacro-saints. Dans la nouvelle Cour, il y a des dispositions qui consacrent les droits de la défense de façon expresse et qui s'appliquent automatiquement à l'inculpé", mentionne, Me Touré. Pour lui, le renversement de la charge de la preuve a bel et bien été pris en compte.
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