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Les Vérités de Serigne Babacar Sy Mansour aux Députés
Dans son discours du Nouvel An 2017, le Président de la République avait déclaré ce qui suit : « Avec tous ces acquis, mes chers compatriotes, j'ai le plaisir de vous annoncer une baisse de 10% sur le prix de l'électricité, à compter du premier bimestre 2017, dont les modalités seront fixées par la Commission de Régulation du Secteur de l'Électricité. Cette baisse représentera un gain de 30 milliards en faveur des consommateurs ».
Bien évidemment, cette mesure généreuse et salutaire a réjoui tous les Sénégalais consommateurs d’énergie électrique et usagers des services de SENELEC. C’est l’occasion pour moi, de féliciter le Directeur général et le personnel de SENELEC pour les nettes performances accomplies dans la fourniture de l’énergie et l’accueil des usagers.
Je dois avouer que l’annonce de cette mesure par le Chef de l’État, a réveillé en moi une préoccupation majeure, fortement liée à la sécurité des populations, sur toute l’étendue du territoire sénégalais. Il s’agit de l’éclairage public ! Ceux qui, la nuit tombée, se promènent dans les quartiers de nos villes et villages sont souvent terrifiés par l’ombre, l’obscurité et la nuit noire !
C’est une évidence, nos rues sont généralement mal éclairées, même dans des grandes villes comme Thiès, Saint-Louis, Louga et Kaolack. Cette réalité engendre un environnement favorable aux agressions, aux vols, aux accidents de toutes sortes et à une insécurité généralisée. Nous savons tous que les malfaiteurs sévissent le plus souvent à la faveur des ténèbres !
Voilà pourquoi, suite à cette mesure salutaire du Chef de l’État d’alléger les dépenses liées à la consommation de l’énergie, je voudrais proposer à tous les Sénégalais d’investir ces 10% de réduction de la facture d’électricité, soit 30 milliards de francs CFA, en prenant l’initiative d’installer des lampes d’éclairage au niveau de toutes les portes d’entrée et façades des maisons disposant d’une installation électrique.
En plus de ce dispositif, tous les commerçants devront installer une ou plusieurs lampes à forte luminosité sur la façade de leurs magasins et boutiques. Cet éclairage généralisé des rues et façades des maisons, réduirait fortement la fréquence des vols, des agressions et autres accidents liés à l’obscurité qui constitue la principale condition favorable des voleurs, des malfaiteurs et des agresseurs.
Cet investissement humain que je soumets à l’appréciation de mes compatriotes, me semble crucial dans la lutte contre le banditisme nocturne qui sème la terreur et le désarroi dans les rues et quartiers mal éclairés des villes et villages de notre pays.
Il est de notoriété publique, que les ressources financières des Communes et Collectivités locales sont souvent insuffisantes. Leurs factures d’électricité sont généralement salées et souvent impayées. C’est la raison pour laquelle, les populations elles-mêmes devraient se mobiliser pour mettre en place un dispositif d’éclairage volontaire des façades de leurs maisons, ce qui contribuerait fortement à décourager les voleurs, les malfaiteurs et les agresseurs !
Si dans l’histoire du Sénégal, le fait de nettoyer la devanture de sa maison a toujours été un acte de haute portée civique dans notre tradition et notre culture, le fait d’éclairer la devanture de sa résidence est devenu un acte civique de haute portée sécuritaire à l’heure où la violence gagne du terrain dans toutes les localités de notre pays.
Si tous les Sénégalais éclairaient volontairement leurs lieux de résidence, de commerce et de travail, l’éclairage public ne serait plus du seul ressort de l’État ou des Communes et cela rendrait la lutte contre l’insécurité beaucoup plus facile pour les forces de défense et de sécurité !
Je ne saurais terminer, sans rappeler que mes compatriotes sénégalais aiment beaucoup l’argent. Ils aiment surtout l’argent facile ! Certains d’entre eux vont, sans nul doute, me rétorquer qu’ils préféreraient acheter un sac de riz avec l’argent représentant ces 10% d’économie. À ceux qui feraient ce choix discutable, je voudrais rappeler que sans la paix et la sécurité, ils ne mangeront jamais ce sac de riz ! En effet, la sécurité n’a pas de prix !
Moumar GUEYE
Écrivain
Email : moumar@orange.sn
Bien évidemment, cette mesure généreuse et salutaire a réjoui tous les Sénégalais consommateurs d’énergie électrique et usagers des services de SENELEC. C’est l’occasion pour moi, de féliciter le Directeur général et le personnel de SENELEC pour les nettes performances accomplies dans la fourniture de l’énergie et l’accueil des usagers.
Je dois avouer que l’annonce de cette mesure par le Chef de l’État, a réveillé en moi une préoccupation majeure, fortement liée à la sécurité des populations, sur toute l’étendue du territoire sénégalais. Il s’agit de l’éclairage public ! Ceux qui, la nuit tombée, se promènent dans les quartiers de nos villes et villages sont souvent terrifiés par l’ombre, l’obscurité et la nuit noire !
C’est une évidence, nos rues sont généralement mal éclairées, même dans des grandes villes comme Thiès, Saint-Louis, Louga et Kaolack. Cette réalité engendre un environnement favorable aux agressions, aux vols, aux accidents de toutes sortes et à une insécurité généralisée. Nous savons tous que les malfaiteurs sévissent le plus souvent à la faveur des ténèbres !
Voilà pourquoi, suite à cette mesure salutaire du Chef de l’État d’alléger les dépenses liées à la consommation de l’énergie, je voudrais proposer à tous les Sénégalais d’investir ces 10% de réduction de la facture d’électricité, soit 30 milliards de francs CFA, en prenant l’initiative d’installer des lampes d’éclairage au niveau de toutes les portes d’entrée et façades des maisons disposant d’une installation électrique.
En plus de ce dispositif, tous les commerçants devront installer une ou plusieurs lampes à forte luminosité sur la façade de leurs magasins et boutiques. Cet éclairage généralisé des rues et façades des maisons, réduirait fortement la fréquence des vols, des agressions et autres accidents liés à l’obscurité qui constitue la principale condition favorable des voleurs, des malfaiteurs et des agresseurs.
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Il est de notoriété publique, que les ressources financières des Communes et Collectivités locales sont souvent insuffisantes. Leurs factures d’électricité sont généralement salées et souvent impayées. C’est la raison pour laquelle, les populations elles-mêmes devraient se mobiliser pour mettre en place un dispositif d’éclairage volontaire des façades de leurs maisons, ce qui contribuerait fortement à décourager les voleurs, les malfaiteurs et les agresseurs !
Si dans l’histoire du Sénégal, le fait de nettoyer la devanture de sa maison a toujours été un acte de haute portée civique dans notre tradition et notre culture, le fait d’éclairer la devanture de sa résidence est devenu un acte civique de haute portée sécuritaire à l’heure où la violence gagne du terrain dans toutes les localités de notre pays.
Si tous les Sénégalais éclairaient volontairement leurs lieux de résidence, de commerce et de travail, l’éclairage public ne serait plus du seul ressort de l’État ou des Communes et cela rendrait la lutte contre l’insécurité beaucoup plus facile pour les forces de défense et de sécurité !
Je ne saurais terminer, sans rappeler que mes compatriotes sénégalais aiment beaucoup l’argent. Ils aiment surtout l’argent facile ! Certains d’entre eux vont, sans nul doute, me rétorquer qu’ils préféreraient acheter un sac de riz avec l’argent représentant ces 10% d’économie. À ceux qui feraient ce choix discutable, je voudrais rappeler que sans la paix et la sécurité, ils ne mangeront jamais ce sac de riz ! En effet, la sécurité n’a pas de prix !
Moumar GUEYE
Écrivain
Email : moumar@orange.sn