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Les nuits doivent être stressantes pour les leaders politiques contraints de ménager les susceptibilités et de préserver l’unité du parti. Quel dilemme à moins de quatre jours des dépôts des listes définitives des partis ou des coalitions ! Mani festement, l’impossible échec est inavoué, les plans B en vue des élections législatives sont gérés dans la discrétion. Les leaders de la Coalition Benno Bokk Yaakaar continuent à se caresser dans le sens du poil, multiplient les diatribes contre le président de la République sortant. Par cette méthode, ils ont fait braquer l’opinion sur la dèche financière de l’Etat et la traque aux véhicules de la présidence de la République. Le comble ? On promeut l’illusion de listes communes aux élections législatives du 1er juillet prochain. Or, dans les Etats-major des différents partis, les coalitions et les mouvements citoyens (plus de 150 environ) ayant soutenu le candidat Macky Sall au deuxième tour de l’élection présidentielle, l’unité vendue est loin de faire l’objet d’un consensus en vue du scrutin parlementaire. Bien au contraire, la confection des listes communes est sur le point de diviser le camp présidentiel. Et pour cause ? Chaque parti veille à ne pas être lésé dans le partage des sièges. D’autant que, dans l’actuel attelage gouvernemental, Rewmi, le Parti socialiste, l’Alliance des forces de progrès et l’Alliance pour la république (Apr) se sont taillé la part du lion au détriment de petits partis. Il s’y ajoute que des alliés qui rêvaient d’un portefeuille ministériel dans le premier gouvernement de Macky Sall ne comptent pas se laisser phagocyter cette fois-ci. D’aucuns soutiennent qu’il n’est pas question «de perdre deux fois». Ce sont les mêmes grands partis qui ne parviennent pas à s’entendre sur les modalités d’attribution des 150 sièges de l’Hémicycle. Malgré le principe de l’unité d’action, le réalisme politique impose à chaque formation politique à se préparer à faire cavalier seul, au cas où les tractations en cours de la coalition échoueraient. Ce qui est très probable. Certaines indiscrétions évoquent déjà les blocages liés à la légitimité des uns et des autres à figurer sur la liste. La pression du respect du deadline prévu le 22 avril pour le dépôt des listes ne facilite pas les choses.
LEQUOTIDIEN.SN