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Payer pour pouvoir emprunter l'autoroute à péage et circuler rapidement ou se contenter de perdre du temps dans les embouteillages en empruntant la route nationale N°1. Telle est l’alternative qui s’offrira aux automobilistes à partir du 1er septembre 2011 avec l'entrée en vigueur du péage à cette date. Une information rendue publique, hier, par les dirigeants de la société Senac Eiffage, le concessionnaire de Eiffage qui faisait face à la presse en compagnie des responsables de l'Agence de promotion et d'investissements des grands travaux (Apix).
Le système retenu pour le péage est de type «péage ouvert». Le paiement est lié à l'emplacement de la gare de péage traversée et à la catégorie du véhicule. Il s'établit ainsi : 200 francs pour les motos, 400 francs pour les véhicules particuliers, taxis urbains et interurbains, 600 francs pour les camionnettes et 800 francs pour les poids lourds.
Il est prévu, selon les gérants de ce marché, des senseurs dans la chaussée afin de pouvoir mesurer, en mouvement, le poids des transporteurs arrivant sur l'autoroute. Les camions en surcharge ne sont pas bienvenus sur l'autoroute. Ils devront payer une somme de 100 000 francs par tonne supplémentaire mesurée au-delà des limites autorisées. Selon les simulations de Senac Sa, sur le tronçon Patte d'oie-Pikine long de 5 km, le surcoût de consommation est de 1578 francs pour les voitures et 3845 francs pour les camions. Soit une économie en prenant l'autoroute, à chaque passage, de 1078 francs pour les voitures et 3145 francs pour les camions.
Les camions en surcharge payeront 100 000 francs par tonne supplémentaire
Garantissant toutes les conditions de sécurité pour les usagers, l'Administrateur général de Senac Sa, Gérard Senac, parle de recrutement de 120 à 130 personnes chargés de nettoyer et de sensibiliser, dont des hôtesses. D'ailleurs, pour éviter les accidents, la section urbaine et la gendarmerie seront mises à contribution. Il table sur 35 000 véhicules par jour quand le projet atteindra sa vitesse de croisière.
Insistant sur la rentabilité du projet, la Dg de Apix Aminata Niane soutient que «l'entreprise en sortira enrichie». Elle précise toutefois : «Nous lui avons imposé certaines contraintes tout en lui permettant de garantir sa rentabilité. Nous avons pensé au pouvoir d'achat des Sénégalais. C'est une autoroute urbaine, on ne va pas laisser le concessionnaire fixer les prix qu'il veut. Le péage va être payé par le Ndiaga Ndiaye et ça va être répercuté sur les 20 personnes qui occupent la voiture». Elle ajoute, «pour lui permettre de trouver sa rentabilité tout en respectant les contraintes, il fallait donner une subvention». Une contribution qui s'élève à 87 milliards de francs Cfa. Rappelant que le partenariat dure 30 ans, Mme Niane martèle : «on ne veut pas qu'il y ait des trous, que ça soit sale, qu'il y ait des accidents. Ce sont ses engagements et il est obligé de les respecter. Sinon il est en défaut». Ne doutant pas de l'adhésion des populations, elle fonde son optimisme sur une enquête dont les résultats révèlent un taux d'acceptation du péage de l'ordre de 80%.
Quant au récurrent problème de l'impraticabilité de la route nationale en période d'hivernage avec les eaux qui stagnent sur la chaussée, coïncidant avec le début du péage, Mme Niane soutient que «la liberté de choix des automobilistes sera respectée. La route nationale ne sera pas dans les conditions où elle était il y a quelques années». Elle assure qu’elle sera «élargie, assainie, mise hors d'eau».
Intervenant sur un autre registre, Aminata Niane annonce l'extension de l'autoroute à péage jusqu'à Diass.
Populaire
Le système retenu pour le péage est de type «péage ouvert». Le paiement est lié à l'emplacement de la gare de péage traversée et à la catégorie du véhicule. Il s'établit ainsi : 200 francs pour les motos, 400 francs pour les véhicules particuliers, taxis urbains et interurbains, 600 francs pour les camionnettes et 800 francs pour les poids lourds.
Il est prévu, selon les gérants de ce marché, des senseurs dans la chaussée afin de pouvoir mesurer, en mouvement, le poids des transporteurs arrivant sur l'autoroute. Les camions en surcharge ne sont pas bienvenus sur l'autoroute. Ils devront payer une somme de 100 000 francs par tonne supplémentaire mesurée au-delà des limites autorisées. Selon les simulations de Senac Sa, sur le tronçon Patte d'oie-Pikine long de 5 km, le surcoût de consommation est de 1578 francs pour les voitures et 3845 francs pour les camions. Soit une économie en prenant l'autoroute, à chaque passage, de 1078 francs pour les voitures et 3145 francs pour les camions.
Les camions en surcharge payeront 100 000 francs par tonne supplémentaire
Garantissant toutes les conditions de sécurité pour les usagers, l'Administrateur général de Senac Sa, Gérard Senac, parle de recrutement de 120 à 130 personnes chargés de nettoyer et de sensibiliser, dont des hôtesses. D'ailleurs, pour éviter les accidents, la section urbaine et la gendarmerie seront mises à contribution. Il table sur 35 000 véhicules par jour quand le projet atteindra sa vitesse de croisière.
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Quant au récurrent problème de l'impraticabilité de la route nationale en période d'hivernage avec les eaux qui stagnent sur la chaussée, coïncidant avec le début du péage, Mme Niane soutient que «la liberté de choix des automobilistes sera respectée. La route nationale ne sera pas dans les conditions où elle était il y a quelques années». Elle assure qu’elle sera «élargie, assainie, mise hors d'eau».
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