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L'équipe du Sénégal affronte le Rwanda le 9 septembre prochain dans le cadre de la dernière journée des qualifications à la CAN 2023, avant de recevoir l'Algérie le 12 septembre à l'occasion d'un match amical, au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio. Mais le hic est qu'une nouvelle affaire est venue s'ajouter à la première rencontre citée.
Ça va forcément faire parler. Donnant dans un premier temps son "accord de principe" à son homologue rwandaise de jouer le match aller des qualifications, initialement prévu à l'extérieur (Dakar) et le retour à Kigali en inversant l'ordre des deux rencontres, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a changé les choses. En effet, la FSF souhaite aussi disputer le retour à domicile. Malgré l'absence d'enjeux avec l'élimination du Rwanda, cette demande a été rejetée par la Fédération rwandaise. Ce qui a poussé la Fédération sénégalaise à saisir la Confédération africaine de football (CAF) à travers un courrier envoyé mardi pour réclamer de maintenir la domiciliation du match retour au Sénégal.
"Un accord de principe ne signifie nullement un engagement contractuel avec une obligation"
“Lors du match aller (Rwanda vs Sénégal) du 07 juin 2022, la Fédération Rwandaise de Football avait sollicité la FSF pour tenir cette rencontre à Dakar et le match retour Sénégal vs Rwanda prévu en septembre 2023 à Kigali. La Fédération Sénégalaise de Football avait donné son accord de principe d'aider par solidarité le Rwanda sur sa requête au vu de ses difficultés liées à l'absence de stade homologué dans son pays. Un accord de principe ne signifie nullement un engagement contractuel avec une obligation. La FSF n'avait donc pas pris un engagement au sens contractuel, obligatoire, car le Sénégal n'avait aucun intérêt ni aucune contrepartie sportive ou financière quelconque dans l'opération mais elle était mue par un esprit de solidarité pour permettre à la Fédération soeur de préserver ses chances de qualification. La FSF avait d'ailleurs elle-même supporté tous les frais d'organisation du match aller du 07 juin 2022“, rappelle la FSF dans une correspondance, ce jeudi soir.
"Entre-temps, la situation a évolué à plusieurs niveaux"
"Mais entre-temps, la situation et le contexte ont évolué à plusieurs niveaux : la CAF a changé le calendrier des éliminatoires en introduisant dans la fenêtre de septembre une date de match amical pour laquelle la FSF a pris un engagement officiel avec l'Algérie“, ont d'abord rappelé les champions d'Afrique en titre. “Au niveau sportif, le match 5 des éliminatoires de la CAN 2023 n'a plus aucun enjeu sportif NI pour le Sénégal ni pour le Rwanda. Le droit pour le Sénégal d'organiser le match 5 est issu tant du règlement de la compétition que du tirage au sort effectué par la CAF et personne ne peut contraindre réglementairement une association à renoncer à ce droit et plus décisivement, l'article 16 du règlement de la CAN ne prévoit qu'une seule dérogation au principe des matches aller-retour : l'accord des deux (2) associations de jouer leurs deux (2) matches dans un même lieu. Aussi, malgré les tentatives de conciliation entre les deux Présidents et les deux Secrétaires Généraux de fédérations, la partie rwandaise reste intransigeante. Pour rappel, le Sénégal a déjà communiqué sa position officielle à la CAF sur son droit à organiser ce match chez lui. En foi de tout cela, la Fédération Sénégalaise de Football réitère l'application pure et simple du Règlement par la programmation du match 5 au Sénégal“.
La CAF devrait réagir à cette situation qui risque de faire bruit.
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