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Mieux vaut éviter d’accoucher ou d’avoir un grave accident en ce moment à Ouagadougou ou dans les autres grandes villes du Burkina Faso. Depuis mardi 22 novembre, une majorité du personnel des hôpitaux et des centres de santé publics est en grève, jusqu’au jeudi 24 novembre inclus, sans assurer de service minimum.
Selon les premières estimations, dans les différents hôpitaux de la capitale et en province, ce mouvement, lancé à l’appel du Syntsha est bien suivi par les chirurgiens, les médecins ou encore les infirmiers. Ces personnels de santé réclament notamment une augmentation de leurs salaires, une amélioration de leurs conditions de travail, et une modernisation de leurs infrastructures.
« Pas d’autres choix que de nous mettre en grève »
Depuis mardi, l’hôpital Yalgado Ouédraogo, principal centre hospitalier de Ouaga, tourne largement au ralenti. Des services importants, comme les urgences ou la maternité par exemple, sont quasiment paralysés. Seuls une poignée de membres non-grévistes de l’équipe médicale y sont présente, pour dispenser de rares soins de base. Il en va de même dans plusieurs autres centres de santé publics de la capitale. Une situation qui suscite la colère ou l’incompréhension de nombreux patients.
Se défendant de mettre la vie des gens en danger, le Syntsha fait porter la responsabilité de ce conflit social au gouvernement. « Nous avons établi une plateforme revendicative au mois d’avril. Le gouvernement n’a jamais voulu entendre nos revendications et refuse de négocier. Il ne nous laisse pas d’autre choix que de nous mettre en grève », affirme Pissyamba Ouédraogo, le secrétaire général du Syntsha.
Réunion entre le Syntsha et le gouvernement
Confronté pour la première fois à un conflit social aussi dur depuis sa prise de fonctions, Smaïla Ouédraogo, le ministre de la Santé, tente de rassurer la population face à cette paralysie du système de santé publique. En visite à l’hôpital Yalgado Ouédraogo et dans d’autres centres de soin de Ouagadougou, il a annoncé que son ministère avait demandé la réquisition de certains agents de santé et de médecins militaires.
« Nous avons essayé de faire de la réquisition de personnel sur un quota minimum. Il s’agit également de faire appel à certains corps de santé, mais pour l’instant, nous ne sommes pas complètement satisfaits », a expliqué le ministre de la Santé au micro de nos confrères de RFI.
Malgré ce blocage apparent, le Syntsha et le gouvernement ont décidé de s’asseoir autour d’une même table pour tenter de trouver des solutions. Une réunion entre les deux parties est prévue ce mercredi après-midi. Le syndicat exclut de prolonger sa grève au-delà de jeudi soir, en revanche il n’écarte pas l’idée d’un nouveau mouvement social dans les hôpitaux et les centres de santé si ses revendications ne sont pas entendues.
Selon les premières estimations, dans les différents hôpitaux de la capitale et en province, ce mouvement, lancé à l’appel du Syntsha est bien suivi par les chirurgiens, les médecins ou encore les infirmiers. Ces personnels de santé réclament notamment une augmentation de leurs salaires, une amélioration de leurs conditions de travail, et une modernisation de leurs infrastructures.
« Pas d’autres choix que de nous mettre en grève »
Depuis mardi, l’hôpital Yalgado Ouédraogo, principal centre hospitalier de Ouaga, tourne largement au ralenti. Des services importants, comme les urgences ou la maternité par exemple, sont quasiment paralysés. Seuls une poignée de membres non-grévistes de l’équipe médicale y sont présente, pour dispenser de rares soins de base. Il en va de même dans plusieurs autres centres de santé publics de la capitale. Une situation qui suscite la colère ou l’incompréhension de nombreux patients.
Se défendant de mettre la vie des gens en danger, le Syntsha fait porter la responsabilité de ce conflit social au gouvernement. « Nous avons établi une plateforme revendicative au mois d’avril. Le gouvernement n’a jamais voulu entendre nos revendications et refuse de négocier. Il ne nous laisse pas d’autre choix que de nous mettre en grève », affirme Pissyamba Ouédraogo, le secrétaire général du Syntsha.
Réunion entre le Syntsha et le gouvernement
Confronté pour la première fois à un conflit social aussi dur depuis sa prise de fonctions, Smaïla Ouédraogo, le ministre de la Santé, tente de rassurer la population face à cette paralysie du système de santé publique. En visite à l’hôpital Yalgado Ouédraogo et dans d’autres centres de soin de Ouagadougou, il a annoncé que son ministère avait demandé la réquisition de certains agents de santé et de médecins militaires.
« Nous avons essayé de faire de la réquisition de personnel sur un quota minimum. Il s’agit également de faire appel à certains corps de santé, mais pour l’instant, nous ne sommes pas complètement satisfaits », a expliqué le ministre de la Santé au micro de nos confrères de RFI.
Malgré ce blocage apparent, le Syntsha et le gouvernement ont décidé de s’asseoir autour d’une même table pour tenter de trouver des solutions. Une réunion entre les deux parties est prévue ce mercredi après-midi. Le syndicat exclut de prolonger sa grève au-delà de jeudi soir, en revanche il n’écarte pas l’idée d’un nouveau mouvement social dans les hôpitaux et les centres de santé si ses revendications ne sont pas entendues.
Auteur: jeuneafrique.com - Webnews