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Politique

Bataille autour d'une candidature : Les quatre plans de Wade pour neutraliser le M23


Lundi 23 Janvier 2012

Le palais, d’après des sources proches du pouvoir, ne cesse de réfléchir, au fur et à mesure qu’approche la date fatidique du 27 janvier, aux moyens de contrecarrer le projet du M23 d’organiser une grande manifestation pour mettre la pression sur le Conseil constitutionnel. Lequel doit délibérer sur la validité de la candidature de Me Wade.Et dans cette optique, quatre stratégies ont été dégagées.


Bataille autour d'une candidature : Les quatre plans de Wade pour neutraliser le M23
Dans l’optique de disputer le terrain au M23, la mouvance présidentielle a décidé de jouer sur quatre registres. D’abord, Wade et ses alliés optent pour la carte de l’apaisement. L’on note, en effet, que le discours le plus conciliateur émane de plus en plus de ce camp. Connu pour sa nature belliqueuse envers ses adversaires politiques, le président Wade multiplie, à chacune de ses sorties, des appels à la paix. Le dernier en date a été fait à l’occasion de sa visite à Médina Baye, à Kaolack le week-end dernier. Dans ce fief de Baye Niasse, le président de la République a réitéré les mêmes propos tenus au Magal de Touba où Me Wade a solennellement demandé au Khalife général des Mourides de prier pour la paix pour le Sénégal mais, aussi, de lancer un appel dans ce sens en direction des acteurs politiques de tous bords. La semaine dernière, également, Wade a chargé des plénipotentiaires de faire le tour des chefs religieux pour demander à ces derniers de s’impliquer dans la recherche de la paix. Dans son dessein de prouver qu’il est un artisan de la paix, le candidat des Fal-2012 invite ses partisans à s’habiller en blanc ou, à tout le moins, à brandir des mouchoirs blancs lors de la manifestation qu’il organise ce lundi. Dans un second temps, c’est la carte de l’intimidation qui est brandie par le pouvoir. La stratégie consistant à prendre l’opposition par les sentiments en les invitant à faire preuve de patriotisme ayant des chances d’être vaine, Wade a pris sur lui de sortir, à côté de la carotte, le bâton. Se parant de son manteau de va-t-en-guerre, le locataire du palais de l’avenue Senghor y va, à présent, de ses menaces. Il promet, ainsi, d’abattre ses foudres sur ses adversaires politiques qui se hasarderaient à semer des troubles dans le pays. A cet effet, aucun moyen de dissuasion ne sera épargné. C’est ainsi qu’il est évoqué l’éventualité d’un état d’urgence qu’envisage de décréter le chef de l’Etat pour empêcher toute manifestation. Ce qui permettrait aux ‘sages’ du Conseil constitutionnel, de délibérer, en toute quiétude, le 27 janvier prochain. Ceci explique-t-il cela ? En tout cas, les jeunes de l’Ujtl se sont dit déterminés à répondre ‘à la hauteur de la provocation.’ En outre, ne voulant guère céder à la bataille de l’opinion, au profit de l’opposition, Me Wade compte célébrer, aujourd’hui, son ‘23 juin’ à la Place de l’Obélisque. L’enjeu est de prouver à la communauté internationale qui semble se ranger du côté de l’opposition sénégalaise, qu’il n’est pas encore vomi par son peuple. Et, à cette occasion, aucun moyen ne sera de trop pour le rappel et la mobilisation des troupes. En effet, la mouvance présidentielle a décidé de marquer à la culotte le M-23 en collant son agenda à celui de son rival. Enfin, pour isoler ses adversaires politiques, Wade les a amenés à délocaliser leur manifestation au niveau de la banlieue en occupant la mythique place de l’Obélisque. Le candidat des Fal-2012 réussit là, un sacré coup. En quittant leur lieu de rencontre habituel, les responsables du M-23 perdent un site stratégique du fait, non seulement, de son accessibilité, mais, aussi, de sa symbolique. Pour rappel, cette place s’appelait la place de l’indépendance. Certes, Alioune Tine et compagnie peuvent entraîner, dans leur manifestation, les nombreux mécontents de la banlieue. Il n’est, cependant, pas sûr que leur mobilisation sera à l’image de celles qu’ils ont organisée sur le boulevard du Général de Gaule.Or, un fiasco, à quatre jours de la délibération du Conseil constitutionnel, risque d’être préjudiciable au projet du M23 d’influer sur la décision des cinq ‘sages’.
WALF.SN




1.Posté par iso le 23/01/2012 11:38
Où allons nous avec ce vieux qui a perdu la raison. Il doit nous céder le pouvoir avec sa bande de délinquant qui dévore les biens du peuple sans souci, sans scrupule, sans vergogne.
Je vous dit c'est mal et honteux d'avoir un président qui n'est pas digne de son nom.

2.Posté par abdou le 23/01/2012 11:43
Je n'aurais jamais cru qu'une personne resterai aussi malhonnête et de mauvaise foi jusqu'à cet âge!!!!!!!!
En vérité Abdoulaye Wade a peur.

3.Posté par ansou le 23/01/2012 11:53
On n'a pas une opposition républicaine, loin de là cette opposition qu'on a est une opposition indigne qui n'est pas à la hauteur de s'opposer véritablement .

4.Posté par siga diouf le 23/01/2012 22:04
Le seul plan du président Wade c'est de tout faire pour organiser des élections libres, démocratiques et transparentes. Il ne cherche à neutraliser personne. Lui et ses alliés travaillent sérieusement vers la victoire du 26 février alors que l'opposition s'accroche à des batailles perdues d'avance

5.Posté par siga diouf le 23/01/2012 22:06
La candidature du président hante les nuits de ses adversaires. Ils sont conscients que le président les écrasera comme de vulgaires punaises c'est pourquoi ils font ils font tout pour l'écarter de la course ce qui est impossible

6.Posté par siga diouf le 23/01/2012 22:07
La candidature du président sera validée par le conseil constitutionnel parce qu'elle est légale et légitime et portée par le peuple sénégalais. Les cinq sages diront le droit rien que le droit pour le faire

7.Posté par siga diouf le 23/01/2012 22:09
L'opposition s'est neutralisée elle même. D'abord son combat contre la candidature du président est perdu d'avance parce que sans fondement, ensuite elle s'est fragmentée et fragilisée. elle est dans une impasse

8.Posté par siga diouf le 23/01/2012 22:14
La victoire du président sera éclatante. La majorité des sénégalais voteront pour lui et il passera au premier tour inchalla. Ce troisième mandat est indispensable pour le développement du Sénégal. Malheureusement l'opposition ne comprend pas cette approche

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