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Basket-Malèye Ndoye, capitaine des ‘’Lions’’ : ‘’Les questions de primes peuvent déstabiliser le groupe’’


Jeudi 6 Aout 2015

Malèye Ndoye a fait le point sur la préparation de ses partenaires à quatre jours du démarrage du tournoi de Dakar et à deux semaines de l’Afrobasket 2015 (du 19 au 30 août à Tunis). Dans cet entretien, accordé à la presse, mercredi, plusieurs questions ont été soulevées par le capitaine de l’équipe nationale du Sénégal dont l’affaire des primes qui avaient poussé ses coéquipiers à observer trois jours de grève avant de reprendre les entraînements, lundi dernier.

Malèye, comment se passe la préparation à deux semaines de l’Afrobasket ?

Il faut se concentrer sur ce qui va venir. On a un tournoi à préparer raison pour laquelle, on a repris les entraînements depuis lundi pour mieux se concentrer sur le système de jeu. Il y a Gorgui qui a rejoint le groupe aujourd’hui pour travailler un peu sur ce qu’on a fait depuis un mois. On va continuer dans ce sens.

Je pense que c’est bien que l’équipe s’entraîne au complet. C’est bien d’avoir tout le monde. Il reste quinze jours par rapport au premier match et je pense que c’est bon d’avoir tout le monde et travailler dans le sens positif. On a vu Gorgui et Saer qui ont rejoint l’équipe. Nous sommes contents de les revoir. On a le groupe au complet donc on peut travailler sereinement pour bien préparer le tournoi de Dakar et maintenant celui d’Espagne pour préparer l’Afrobasket.

Les conditions sont-elles normales ?

On ne va pas parler de primes s’il vous plait. On ne va plus s’attarder sur ce qui est en dehors du terrain. Comme, je l’ai dit tout à l’heure, il reste 15 jours et c’est des choses qu’on pourra évoquer après. Car, pour le moment, ça peut déstabiliser le groupe. On peut seulement contrôler les choses qui se passent sur le terrain. En dehors du terrain, je pense qu’on ne peut contrôler certaines choses. Si on veut y revenir, on ne va pas en finir.

Mais, avec tous ces aléas, l’ambiance du groupe est-elle saine ?

Elle est bonne malgré ce qui s’est passé la semaine dernière. Je pense que ce n’est pas la peine d’y revenir car le plus important, c’est se concentrer sur nos objectifs, représenter le Sénégal parce qu’avant tout, nous sommes des ambassadeurs. Donc, ce ne sont pas les questions de primes qui nous font venir en équipe nationale. Ce qui nous intéresse, c’est ce qui se passe sur le terrain. Maintenant, si c’est fait, ce n’est pas grave et si c’est fait, c’est bon. Mais, nous, ce qui nous intéresse, c’est défendre les couleurs du Sénégal.

On sent que le peuple est derrière nous. Il faut une union pour qu’on atteigne notre objectif.

Vous avez décidé de faire des séances à huis clos pendant une semaine. Quel est son avantage ?

Cette semaine, le huis clos nous a permis de mieux nous concentrer et faire les systèmes. Les joueurs se sont lâchés avec le public et je pense que ce n’est pas bien pour le groupe. Le huis clos permet de nous concentrer dans le travail.

Pensez-vous que la Côte d’Ivoire, le Cap-Vert et le Mali que vous allez affronter dans quatre jours lors du tournoi de Dakar, sont de bons sparring-partners avant l’Afrobasket ?

On n’a pas encore de match de préparation depuis qu’on a débuté notre regroupement. Je pense que le tournoi de Dakar est important pour nous de nous tester. Pour le moment, il y a la Côte d’Ivoire, le Cap-Vert et le Mali. Si on a d’autres, on les jouera. Mais, on va faire avec les adversaires qu’on a.
GFM



Abdoul Aziz Diop