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Barack Obama a déposé une couronne de fleurs devant le mémorial de la paix d'Hiroshima et prononcé un discours où il a évoqué les « innocents » morts durant la Seconde Guerre mondiale. Il appelé notamment à un monde sans armes nucléaires, comme l'avait fait son secrétaire d'Etat John Kerry en avril 2016.
« Nous sommes venus pour réfléchir à la terrible force employée dans un passé pas si lointain », a-t-il déclaré. Le président américain a tenu à redire la responsabilité des puissances nucléaires « à sortir de la logique de la peur ».
Barack Obama a ensuite serré la main d'un survivant et pris dans ses bras des témoins de cette sombre période de l'histoire. Les rares survivants, encore en vie du bombardement atomique d’Hiroshima, reçoivent avec joie Barack Obama en dépit des souffrances que leur a fait subir l’Amérique. Parvenus à l’extrême automne de leur vie, les survivants se tournent vers l’avenir, transmettent leur savoir, leur mémoire vive à des successeurs et sont persuadés que la visite de Barack Obama à Hiroshima ne peut qu’aider la cause du désarmement nucléaire. L'hommage de ce 27 mai 2016 fut emprunt d'émotions.
"Les guerres du monde moderne nous apprennent cette vérité, Hiroshima nous apprend cette vérité : le progrès technologique sans progrès équivalent dans les institutions humaines peut causer notre perte. La révolution scientifique qui a mené à la fission de l’atome nécessite aussi une révolution morale. C’est pour cette raison que nous venons ici. Nous nous tenons au milieu de cette ville et nous nous forçons à imaginer le moment où la bombe est tombée. Nous nous forçons à imaginer l’épouvante des enfants qui ne comprennent pas ce qu’ils voient. Nous écoutons un cri silencieux. Nous nous souvenons de tous les innocents tués pendant cette terrible guerre, et les guerres qui ont précédé, et les guerres qui ont suivi. De simples mots ne peuvent exprimer une telle souffrance. Mais nous avons une responsabilité partagée : regarder l’histoire en face, et demander ce que nous devons faire différemment pour lutter contre une telle souffrance. Un jour, les voix des survivants d’Hiroshima ne seront plus avec nous pour témoigner. Mais le souvenir de ce matin du 6 août 1945 ne doit jamais s’effacer."