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D’autres améliorations pourraient, également, être préconisées, selon le président sénégalais, notamment l’utilisation plus systématique des systèmes de passation des marchés qui « pourront être audités périodiquement pour tester leur crédibilité dans un environnement de gouvernance améliorée » ; une « meilleure coordination de l’aide au développement pour simplifier les procédures » ; « une meilleure lisibilité du système d’allocation des ressources de l’IDA ; « un renforcement des ressources du Groupe de la Banque Mondiale affectées aux projets à dimension régionale, en raison de leur caractère intégrateur et de leurs effets structurants ».
Le chef de l’Etat a avertit que ce renforcement devrait cependant se faire en harmonie avec les projets et programmes nationaux. Il a d’ailleurs inviter à ce que les réflexions soient « axées en priorité sur trois impératifs pour nos Etats en matière d’aide au développement ».
Notamment, les financements pour favoriser l’ancrage des réformes et pour accélérer l’émergence de nos économies; la nécessité de rendre ces financements plus prévisibles et la maximisation de l’efficacité des financements de l’IDA.
« Je voudrais enfin, insister ici sur le pragmatisme qui doit guider notre action, dans un contexte de reddition des comptes et de gouvernance améliorée ; parce que les bonnes politiques d’aujourd’hui constituent, assurément, les solutions anticipées aux problèmes de demain ».
Selon Macky Sall, l’année 2015 marque l’adoption d’un nouvel agenda mondial, à travers les Objectifs de développement durable (ODD). « C’est un nouveau défi, qui demande un engagement renouvelé de part et d’autre », a-t-il dit, ajoutant : « Faisons en sorte que ces mutations majeures soient prises en compte lors de la 18ème reconstitution de l’IDA en mars 2016, à Paris ».
De nouvelles pistes de réflexion pourraient être envisagées par le Fonds de l’IDA pour prendre en charge ces nouveaux paradigmes.
Après trois décennies, de relations Afrique-IDA, nous avons atteint un niveau de partenariat très appréciable.
Macky Sall a toutefois noté que la tenue de la revue à mi-parcours des programmes de l’Association internationale de développement intervient aussi dans un contexte particulier.
D’une part, il y a les pays bénéficiaires qui poursuivent leurs efforts en quête d’émergence, d’autre part, il y a la baisse des cours des matières premières continue, en même temps qu’on note une réorientation d’une bonne partie des ressources concessionnelles vers la gestion de nouvelles urgences humanitaires.
« Il nous faut, ensemble maintenir nos efforts ; efforts dans la gouvernance et efforts d’investissement dans les secteurs clefs de l’économie : l’agriculture, l’énergie et les infrastructures. Ce sont ces secteurs qui stimulent la croissance et le développement et, finalement mènent à la prospérité.
Au cours des trois dernières années, le volume annuel des engagements de l’IDA est resté en constante augmentation, atteignant 19 milliards de dollars US, dont environ 50 % pour l’Afrique.
Ces ressources ont servi à financer la construction d’infrastructures dans les secteurs des Transports, de l’Energie, de l’Assainissement et de l’accès à l’eau potable ; de même que des projets et programmes dans les domaines de la Santé, de l’Education, de l’Agriculture et des technologies de l’information et de la communication.
igfm