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e Sénégal semble avoir négligé un détail de taille dans la réalisation de l’autoroute à péage et les usagers de l’autoroute à péage ne diront pas le contraire. L’éclairage, un des piliers fondamental pour rendre attrayant et visible une route, manque cruellement sur l’axe Dakar-Aibd, appelé la route des « ténèbres ». L’éclairage, une nécessité ou une obligation pour la sécurité routière, n’est pas encore disponible sur cet axe, tant fréquentée ces derniers temps.
Et pourtant, il a été constaté que le flux du trafic sur l’axe Dakar-Sindia et Aibd a connu une augmentation des usagers. Motif, cette zone reste aujourd’hui, le point de chute des multiples voyageurs sénégalais ou simples résidents au pays de la « Téranga ».
Les affaires étatiques et les habitats nouveaux, dit-on, font partie des motivations, contribuant à cette recrudescence ou convergence des populations. Certains, obligés d’embarquer dans un vol, ainsi que les voyageurs ou travailleurs des entreprises, exploitant sur le périmètre aéroportuaire, font face à un danger permanent.
L’ouvrage, relèvent des citoyens interpellés, est présenté comme l’un des Aéroport les plus performants, en termes de capacité de vols et de transport de passagers en Afrique. Leral découvre de visu que l’insécurité, exposant les usagers à des dangers, est bien réel. L’obscurité est totale, à partir de Thiaroye jusqu’à l’extrémité du péage. Les conducteurs avec une visibilité très limitée, peinent même, à voir juste dans certaines zones. Et, certaines personnes estiment que l’Etat et ses partenaires ont intérêt à installer la lumière sur le long de l’autoroute à péage.
Ainsi, la Ministre du transport aérien, Maimouna Ndoye Seck avait annoncé dans un passé récent, qu’une décision a été prise pour installer des lampadaires solaires aux points les plus sensibles. Mais aussi, des forces de sécurité qui seront aux aguêts pour veiller de jour comme de nuit sur la sécurité des personnes et des biens. Cette promesse n’est pas encore au rendez-vous, jusqu’à hier, lors d’un retour sur les lieux de l’équipe de Leral. Les lampadaires ne sont pas encore opérationnels. En plus, de la sortie de Dakar à notre arrivée à l’Aéroport Blaise Diagne, les agents de sécurité ne sont point visibles sur les abords de l’autoroute à péage.
« L’autoroute à péage doit être éclairée. Parfois, nous les conducteurs, on a des difficultés pour voir. Souvent si votre véhicule n’a pas de bonnes lumières, alors devant cette situation, on est obligé d’apprécier ou d’estimer », a expliqué le chauffeur de taxi, Moussa Mbaye, approché hier vers 22 heures 30 mn par l’équipe de Leral.
Du haut de ses 45 années de vie, ledit conducteur, faisant parler son expérience de vieux routier, prévient que la sécurité doit être permanente sur l’autoroute à péage. « J’ai vu sur le péage hier, un groupe d’enfants qui traversait la route. Je suis sûr qu’ils sont passés à travers les trous des barrages. La gendarmerie qui fait souvent des patrouilles, doit veiller à cela. Mais l’entreprise en charge de l’autoroute est dans l’obligation de fermer ces points de passage pour éviter des drames », exhorte-t-il.
Agressions et vols à mains armées
Certains des usagers, considèrent que l’Etat qui a procédé au lancement des activités de cet Aéroport était bien conscient du défaut d’éclairage, pouvant entraîner des accidents de circulations, des agressions et des vols à mains armées sur l’autoroute. Puisque, estiment-ils, des richesses considérables transitent vers l’Aéroport Blaise Diagne pour l’extérieur ou quittent ce lieu pour être acheminées vers l’intérieur du pays.
Certes, la gendarmerie opère souvent à des patrouilles sur le péage. Mais, la méthode n’est pas entièrement approuvée par certains usagers. Ces derniers, préfèrent des patrouilles non motorisées avec des agents en civil, armés et déployés sur le long du péage. « J’étais avant-hier, derrière un véhicule de patrouille de la gendarmerie. Mais, j’aurais préféré des éléments en civil bien outillés pour assurer la sécurité. Sur chaque 10 km, on doit avoir 4 équipes armées pour veiller au grain. Ces éléments doivent être visibles sur le long de l’autoroute à péage. S’ils croissent un inconnu, ils procèdent à la fouille afin de tirer au clair votre motivation. Si tu dois partir, on te laisse partir, si tu es un danger, on t’envoie en détention. Mais, une patrouille en véhicule, si tu arrêtes 10 personnes, il se trouve qu’il y a plus de 15 autres qui échappent », a précisé Moussa Mbaye.
Tarifs excessifs, décriés
L’Aéroport Blaise Diagne accroche, mais les usagers de l’autoroute y voient des complications. Ils considèrent que le trajet va bien trouer les poches des usagers. Et, les travailleurs, obligés de faire des va-et-vient, entre Dakar et Blaise Diagne risquent subir le plus cette complication. Ils débourseront à chaque passage entre 3 000 FCfa et 14.000F Cfa (des frais pour couvrir le carburant et le péage) afin de rallier la nouvelle plateforme. « J’ai appris qu’on doit rembourser l’investissement de l’autoroute sur une période de 25 à 30 ans. Et, je ne suis pas d’accord sur la durée de remboursement. Le péage fait rentrer beaucoup d’argent. Le Sénégal dispose de l'expertise qu’il faut. L’Etat est en mesure de trouver des personnes habilitées à régler cette équation », a relevé Moussa Mbaye.
Sous ce registre, il a exhorté l’Etat à diminuer jusqu’à 1000 Fcfa ou 1500 Fcfa les tarifs de péage pour aider les usagers permanents à souffler. « 3000 FCfa est un montant excessif pour un aller et retour Dakar-Aibd. L’Etat doit aider le conducteur à payer moins, tout en essayant de trouver la possibilité d’amortir son investissement », insiste-t-il.
D’autres, insistant sur la nécessité de faire un seul arrêt pour le paiement du péage aux véhicules de passage, craignent un ébranlement de la fluidité de la circulation avec l’enregistrement d’un flux supplémentaire de 7500 passagers sur une autoroute de 36 Km. Ces derniers, regrettent les multiples arrêts à observer pour payer un seul ticket. « Les paiements retardent les voyageurs. Et, les capteurs des Rapidos sont très faibles. Et, les véhicules sont obligés de s’arrêter », déplorent-ils.
Le maître d’ouvrage, Eiffage, gestionnaire de l’exploitation est indexé dans cette procédure qui permet de soutirer beaucoup plus d’argent aux usagers de l’autoroute à péage. D’après ces protestataires, Eiffage empochait déjà 24 millions de FCfa de recette au quotidien. Le démarrage des activités de l’Aéroport lui sera davantage profitable. Son chiffre d’affaire va connaître un accroissement et l’entreprise française pourra renflouer ses comptes bancaires.
Ces mêmes personnes, trouvent que ce retard observé souvent, avec l’arrivée massive de véhicules devant les guichets aux heures de descente des travailleurs de l’Aéroport, est susceptible de causer du tort aux voyageurs. Puisque, préviennent-ils, plus de 70% des avions atterrissent dans cet Aéroport entre 20 heures et minuit.
« Je n’ai pas trouvé d'embouteillage sur le péage. Mais, pendant les week-ends, il arrive qu’il y ait des embouteillages. Il en est de même à l’occasion des fêtes. Certes, les guichets sont insuffisants et chers. Je pense que cela puisse être revu à la baisse. Il faut tenir compte des points de déviation pour un long trajet. Ceux qui ont des déviations à faire, ne peuvent pas suivre cette logique », révèle le taximan.
Et pourtant, il a été constaté que le flux du trafic sur l’axe Dakar-Sindia et Aibd a connu une augmentation des usagers. Motif, cette zone reste aujourd’hui, le point de chute des multiples voyageurs sénégalais ou simples résidents au pays de la « Téranga ».
Les affaires étatiques et les habitats nouveaux, dit-on, font partie des motivations, contribuant à cette recrudescence ou convergence des populations. Certains, obligés d’embarquer dans un vol, ainsi que les voyageurs ou travailleurs des entreprises, exploitant sur le périmètre aéroportuaire, font face à un danger permanent.
L’ouvrage, relèvent des citoyens interpellés, est présenté comme l’un des Aéroport les plus performants, en termes de capacité de vols et de transport de passagers en Afrique. Leral découvre de visu que l’insécurité, exposant les usagers à des dangers, est bien réel. L’obscurité est totale, à partir de Thiaroye jusqu’à l’extrémité du péage. Les conducteurs avec une visibilité très limitée, peinent même, à voir juste dans certaines zones. Et, certaines personnes estiment que l’Etat et ses partenaires ont intérêt à installer la lumière sur le long de l’autoroute à péage.
Ainsi, la Ministre du transport aérien, Maimouna Ndoye Seck avait annoncé dans un passé récent, qu’une décision a été prise pour installer des lampadaires solaires aux points les plus sensibles. Mais aussi, des forces de sécurité qui seront aux aguêts pour veiller de jour comme de nuit sur la sécurité des personnes et des biens. Cette promesse n’est pas encore au rendez-vous, jusqu’à hier, lors d’un retour sur les lieux de l’équipe de Leral. Les lampadaires ne sont pas encore opérationnels. En plus, de la sortie de Dakar à notre arrivée à l’Aéroport Blaise Diagne, les agents de sécurité ne sont point visibles sur les abords de l’autoroute à péage.
« L’autoroute à péage doit être éclairée. Parfois, nous les conducteurs, on a des difficultés pour voir. Souvent si votre véhicule n’a pas de bonnes lumières, alors devant cette situation, on est obligé d’apprécier ou d’estimer », a expliqué le chauffeur de taxi, Moussa Mbaye, approché hier vers 22 heures 30 mn par l’équipe de Leral.
Du haut de ses 45 années de vie, ledit conducteur, faisant parler son expérience de vieux routier, prévient que la sécurité doit être permanente sur l’autoroute à péage. « J’ai vu sur le péage hier, un groupe d’enfants qui traversait la route. Je suis sûr qu’ils sont passés à travers les trous des barrages. La gendarmerie qui fait souvent des patrouilles, doit veiller à cela. Mais l’entreprise en charge de l’autoroute est dans l’obligation de fermer ces points de passage pour éviter des drames », exhorte-t-il.
Agressions et vols à mains armées
Certains des usagers, considèrent que l’Etat qui a procédé au lancement des activités de cet Aéroport était bien conscient du défaut d’éclairage, pouvant entraîner des accidents de circulations, des agressions et des vols à mains armées sur l’autoroute. Puisque, estiment-ils, des richesses considérables transitent vers l’Aéroport Blaise Diagne pour l’extérieur ou quittent ce lieu pour être acheminées vers l’intérieur du pays.
Certes, la gendarmerie opère souvent à des patrouilles sur le péage. Mais, la méthode n’est pas entièrement approuvée par certains usagers. Ces derniers, préfèrent des patrouilles non motorisées avec des agents en civil, armés et déployés sur le long du péage. « J’étais avant-hier, derrière un véhicule de patrouille de la gendarmerie. Mais, j’aurais préféré des éléments en civil bien outillés pour assurer la sécurité. Sur chaque 10 km, on doit avoir 4 équipes armées pour veiller au grain. Ces éléments doivent être visibles sur le long de l’autoroute à péage. S’ils croissent un inconnu, ils procèdent à la fouille afin de tirer au clair votre motivation. Si tu dois partir, on te laisse partir, si tu es un danger, on t’envoie en détention. Mais, une patrouille en véhicule, si tu arrêtes 10 personnes, il se trouve qu’il y a plus de 15 autres qui échappent », a précisé Moussa Mbaye.
Tarifs excessifs, décriés
L’Aéroport Blaise Diagne accroche, mais les usagers de l’autoroute y voient des complications. Ils considèrent que le trajet va bien trouer les poches des usagers. Et, les travailleurs, obligés de faire des va-et-vient, entre Dakar et Blaise Diagne risquent subir le plus cette complication. Ils débourseront à chaque passage entre 3 000 FCfa et 14.000F Cfa (des frais pour couvrir le carburant et le péage) afin de rallier la nouvelle plateforme. « J’ai appris qu’on doit rembourser l’investissement de l’autoroute sur une période de 25 à 30 ans. Et, je ne suis pas d’accord sur la durée de remboursement. Le péage fait rentrer beaucoup d’argent. Le Sénégal dispose de l'expertise qu’il faut. L’Etat est en mesure de trouver des personnes habilitées à régler cette équation », a relevé Moussa Mbaye.
Sous ce registre, il a exhorté l’Etat à diminuer jusqu’à 1000 Fcfa ou 1500 Fcfa les tarifs de péage pour aider les usagers permanents à souffler. « 3000 FCfa est un montant excessif pour un aller et retour Dakar-Aibd. L’Etat doit aider le conducteur à payer moins, tout en essayant de trouver la possibilité d’amortir son investissement », insiste-t-il.
D’autres, insistant sur la nécessité de faire un seul arrêt pour le paiement du péage aux véhicules de passage, craignent un ébranlement de la fluidité de la circulation avec l’enregistrement d’un flux supplémentaire de 7500 passagers sur une autoroute de 36 Km. Ces derniers, regrettent les multiples arrêts à observer pour payer un seul ticket. « Les paiements retardent les voyageurs. Et, les capteurs des Rapidos sont très faibles. Et, les véhicules sont obligés de s’arrêter », déplorent-ils.
Le maître d’ouvrage, Eiffage, gestionnaire de l’exploitation est indexé dans cette procédure qui permet de soutirer beaucoup plus d’argent aux usagers de l’autoroute à péage. D’après ces protestataires, Eiffage empochait déjà 24 millions de FCfa de recette au quotidien. Le démarrage des activités de l’Aéroport lui sera davantage profitable. Son chiffre d’affaire va connaître un accroissement et l’entreprise française pourra renflouer ses comptes bancaires.
Ces mêmes personnes, trouvent que ce retard observé souvent, avec l’arrivée massive de véhicules devant les guichets aux heures de descente des travailleurs de l’Aéroport, est susceptible de causer du tort aux voyageurs. Puisque, préviennent-ils, plus de 70% des avions atterrissent dans cet Aéroport entre 20 heures et minuit.
« Je n’ai pas trouvé d'embouteillage sur le péage. Mais, pendant les week-ends, il arrive qu’il y ait des embouteillages. Il en est de même à l’occasion des fêtes. Certes, les guichets sont insuffisants et chers. Je pense que cela puisse être revu à la baisse. Il faut tenir compte des points de déviation pour un long trajet. Ceux qui ont des déviations à faire, ne peuvent pas suivre cette logique », révèle le taximan.