Autres articles
-
Le ministère de la Santé recommande des mesures barrières
-
(Vidéo) Cheikh Yérim Seck sur le Nouveau Corona : « Pr Souleymane Mboup bou nékone toubap wala américain… »
-
Lutte contre la Covid-19: A Kaolack, les acteurs de santé communautaire à l’assaut des places publiques
-
Pr. Pape Salif Sow, expert en maladies infectieuses et tropicales: « Le vaccin contre la Covid-19 marche ! »
-
Vaccin covid: la posture prudentielle que conseille le Pr Daouda Ndiaye
" Une coopération Sud-Sud forte devrait faciliter un accès universel aux services de santé de la reproduction, une meilleure intégration de la dynamique des populations et une promotion de l’égalité et de l’autonomisation des femmes ", a-t-elle souligné.
Le professeur Awa Marie Coll Seck présidait l’ouverture de la 13 ème Conférence interministérielle sur la population et le développement avec comme thème "Les défis prioritaires dans les domaines de la population démographique et du développement dans le contexte des Objectifs de développement durable (ODD)".
Cette rencontre organisée par Partenaires en Population et Développement (PPD, en anglais), est une organisation intergouvernementale regroupant 26 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine dont les 2/3 représentent la population mondiale.
"Le partenariat autour du PPD lie les différents gouvernements des pays du Sud. L’objectif aujourd’hui, c’est de faire un plaidoyer fort, d’appuyer les pays en matière de renforcement des capacités pour une collaboration entre les pays du Sud qui souvent ont les mêmes réalités", a expliqué Awa marie Coll Seck.
Elle précise que cette réunion de "haut niveau vise à aider à la concrétisation des engagements en matière de coopération Sud-Sud dans le domaine de la santé de la reproduction, de la population et du développement".
L’ordre du jour "va reprendre tous les aspects qui ont trait aux problèmes de population et de développement", a ajouté Mme Seck, évoquant "tout ce qui a trait à la santé de la reproduction avec la mortalité maternelle et infantile, mais également à la santé de la reproduction des femmes, des hommes et tout ce qui est santé de la reproduction des adolescents", sans compter "tous les aspects liés même au vieillissement".
La ministre de la Santé et de l’Action sociale signale que certains pays "comme la Chine, ont ce problème de vieillissement, il faut qu’au niveau de nos pays, nous puissions prendre cela en considération avant d’arriver dans cette situation".
L’objectif de cette réunion est de réfléchir sur des efforts à long terme, nécessaires pour maintenir un bien-être collectif, qui soit en équilibre avec l’atmosphère et le climat.
Elle a vu la présence de 15 pays notamment représentés par leurs ministres, secrétaires généraux ou experts.
Selon le président du conseil d’administration de PPD et vice-ministre de la commission nationale de la santé et de la planification familiale de la République Populaire de Chine, Wang Pei’an, "le gouvernement chinois va octroyer 300 bourses pour appuyer les pays du Sud en formation développement et santé de la reproduction dans les cinq prochaines années".
La conférence interministérielle qui se réunit pour la première fois dans un pays francophone, va enfin se pencher sur l’évolution de la population mondiale qui, selon les projections des Nations unies, atteindra les 9 milliards en 2050 sur une surface terrestre de plus en plus réduite principalement par l’avancée de la mer.
S’y ajoute la récurrence des catastrophes naturelles comme les tsunamis causés par le réchauffement climatique.
SKS/BK
Le professeur Awa Marie Coll Seck présidait l’ouverture de la 13 ème Conférence interministérielle sur la population et le développement avec comme thème "Les défis prioritaires dans les domaines de la population démographique et du développement dans le contexte des Objectifs de développement durable (ODD)".
Cette rencontre organisée par Partenaires en Population et Développement (PPD, en anglais), est une organisation intergouvernementale regroupant 26 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine dont les 2/3 représentent la population mondiale.
"Le partenariat autour du PPD lie les différents gouvernements des pays du Sud. L’objectif aujourd’hui, c’est de faire un plaidoyer fort, d’appuyer les pays en matière de renforcement des capacités pour une collaboration entre les pays du Sud qui souvent ont les mêmes réalités", a expliqué Awa marie Coll Seck.
Elle précise que cette réunion de "haut niveau vise à aider à la concrétisation des engagements en matière de coopération Sud-Sud dans le domaine de la santé de la reproduction, de la population et du développement".
L’ordre du jour "va reprendre tous les aspects qui ont trait aux problèmes de population et de développement", a ajouté Mme Seck, évoquant "tout ce qui a trait à la santé de la reproduction avec la mortalité maternelle et infantile, mais également à la santé de la reproduction des femmes, des hommes et tout ce qui est santé de la reproduction des adolescents", sans compter "tous les aspects liés même au vieillissement".
La ministre de la Santé et de l’Action sociale signale que certains pays "comme la Chine, ont ce problème de vieillissement, il faut qu’au niveau de nos pays, nous puissions prendre cela en considération avant d’arriver dans cette situation".
L’objectif de cette réunion est de réfléchir sur des efforts à long terme, nécessaires pour maintenir un bien-être collectif, qui soit en équilibre avec l’atmosphère et le climat.
Elle a vu la présence de 15 pays notamment représentés par leurs ministres, secrétaires généraux ou experts.
Selon le président du conseil d’administration de PPD et vice-ministre de la commission nationale de la santé et de la planification familiale de la République Populaire de Chine, Wang Pei’an, "le gouvernement chinois va octroyer 300 bourses pour appuyer les pays du Sud en formation développement et santé de la reproduction dans les cinq prochaines années".
La conférence interministérielle qui se réunit pour la première fois dans un pays francophone, va enfin se pencher sur l’évolution de la population mondiale qui, selon les projections des Nations unies, atteindra les 9 milliards en 2050 sur une surface terrestre de plus en plus réduite principalement par l’avancée de la mer.
S’y ajoute la récurrence des catastrophes naturelles comme les tsunamis causés par le réchauffement climatique.
SKS/BK