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«Les villes africaines vont attirer 40 000 personnes par jour d’ici à 2050. Cela veut dire que la population africaine va augmenter de 40 000 personnes par jour. Si vous prenez une ville comme Paris qui a, par exemple, un million d’habitants, cela veut dire qu’en 25 jours, vous aurez l’équivalent d’une ville de Paris qui va être construite pour accueillir de nouvelles personnes», a indiqué Guillaume De Laboulaye, citant les statistiques de Onu Habitat.
Pour M. De Laboulaye qui a pris part, hier à Dakar, à l’atelier portant sur la sensibilisation et l’information à l’éco-construction, les enjeux en termes d’urbanisation se joueront en Afrique au cours des prochaines décennies. «C’est pourquoi on dit que le continent africain sera au cœur des enjeux de l’urbanisation pour les prochaines décennies. Parce que c’est là où il y aura la plus grandes croissance démographique et la plus grande évolution des villes», a-t-il dit.
Vers l’intégration de la réglementation thermique dans le Code de la construction
Toutefois, Guillaume de Laboulaye n’a pas manqué de souligner le manque de synergie et de démarche systémique entre les acteurs pour la mise en œuvre efficace des politiques d’urbanisation est un souci pour accueillir ce poids démographique dans les villes. «Il y a beaucoup de barrières pour la mise en place de politique adaptée», a-t-il relevé, non sans constater qu’il y a «un certain nombre d’actions qui sont mises en œuvre par des pays africains, comme le Sénégal pour faire face aux mutations qui s’opèrent dans le secteur de l’urbanisation».
Pour sa part, Ernest Dione, coordonnateur du Programme national de réduction des gaz à effet de serre, a noté que l’éco-construction est un mode de conception de bâtiments qui garantit aussi bien la gestion efficace de l’énergie, que le confort des occupants. Pour lui, il est donc important de sensibiliser les Sénégalais et tous les acteurs en matière d’éco-construction. «A travers l’éco-construction, on tente de réduire la consommation en énergie. Nous pensons que la promotion de l’efficacité énergétique et de l’éco-construction est l’un des leviers importants pour permettre de réduire la consommation énergétique et la demande sans cesse croissante en énergie. Quand on réduit la consommation en énergie, on aide quelque part l’Etat à régler le problème de la demande énergétique», a-t-il souligné.
Ainsi, pour assurer une bonne application des nouvelles directives qui seront incorporées dans la législation sénégalaise, le gouvernement compte former l’ensemble des acteurs du bâtiment. «Dans le cadre du Programme national de réduction des gaz à effet de serre, nous allons vers la mise en place d’une réglementation thermique qui va être intégrée dans le Code de la construction et le Code de l’urbanisme», a notamment annoncé Ernest Dione, dont la structure est un démembrement du ministère de l’Environnement et du Développement durable.
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