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Lors de la conférence que les membres du PDS organisent en ce moment même au siège de leur parti, le coordonnateur Oumar Sarr est revenu en détails sur ce qui s'est passé entre les enquêteurs et lui.
En substance, nous vous retraçons les faits tels que déclarés: " Je suis arrivé à 9 heures précises, l'heure à laquelle j'avais été convoqué. Les gendarmes après m'avoir fait poireauter pendant deux tours d'horloge, se sont finalement résolus à m'entendre à 11 heures. J'en ai profité alors, pour leur signifier que la convocation dont je fais l'objet violait doublement les textes de mon pays. La première objection relève d'une violation de la Constitution parce que je suis député de la Nation en pleine session, donc non déférable, sauf autorisation expresse de l'Assemblée Nationale. Sur le second point, les faits qui me sont reprochés aujourd'hui, remontent à une période où j'étais ministre de la République, donc relevant de la Haute Cour de Justice. Ce qu'entendant, ils se sont retirés, pour revenir m'avouer leur turpitude, et me demander de vider les lieux. J'ai refusé de m'exécuter, préférant attendre la venue de mes collègues députés libéraux qui faisaient déjà route en direction de la Gendarmerie de Colobane. Ils ne l'entendirent pas de cette oreille, et m'expulsèrent manu militari." Toute la narration s'est faite dans une ambiance survoltée, parsemée de bravades...
dakaractu
En substance, nous vous retraçons les faits tels que déclarés: " Je suis arrivé à 9 heures précises, l'heure à laquelle j'avais été convoqué. Les gendarmes après m'avoir fait poireauter pendant deux tours d'horloge, se sont finalement résolus à m'entendre à 11 heures. J'en ai profité alors, pour leur signifier que la convocation dont je fais l'objet violait doublement les textes de mon pays. La première objection relève d'une violation de la Constitution parce que je suis député de la Nation en pleine session, donc non déférable, sauf autorisation expresse de l'Assemblée Nationale. Sur le second point, les faits qui me sont reprochés aujourd'hui, remontent à une période où j'étais ministre de la République, donc relevant de la Haute Cour de Justice. Ce qu'entendant, ils se sont retirés, pour revenir m'avouer leur turpitude, et me demander de vider les lieux. J'ai refusé de m'exécuter, préférant attendre la venue de mes collègues députés libéraux qui faisaient déjà route en direction de la Gendarmerie de Colobane. Ils ne l'entendirent pas de cette oreille, et m'expulsèrent manu militari." Toute la narration s'est faite dans une ambiance survoltée, parsemée de bravades...
dakaractu