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L'ancien braqueur de 27 ans, qui jouit à ce moment-là d'une liberté conditionnelle, est entendu en raison d'un "achat suspect" de chargeurs de kalachnikov "vides" à Bruxelles. Il est alors placé sur écoute. Malgré quelques doutes concernant des formules codées, les enquêteurs n'entendent rien qui laisse présager un attentat. En revanche, la perquisition à son domicile aurait pu leur mettre la puce à l'oreille: sont retrouvés "de nombreux chants et vidéos glorifiant le djihad armé" sur un disque dur, selon les propos d'une source proche de l'affaire rapportés par le quotidien.
Les éléments sont transmis à la police antiterroriste de Bruxelles. Mais Khalid el-Bakraoui s'évanouit dans la nature et ne réapparaît que lors des attentats en mars, au cours desquels il meurt en kamikaze au métro de Maelbeek.
Abrini surveillé physiquement
L'enquête montre également des ratés dans le suivi de Mohamed Abrini, qui a reconnu avoir déposé une bombe à l'aéroport de Zaventem avant de prendre la fuite. Suspecté d'avoir tenté de gagner la Syrie, ou d'y avoir brièvement séjourné, à l'été 2015, le jeune Molenbeekois est entendu par les services antiterroristes à son retour en Belgique. Selon Le Parisien, l'homme explique avoir fait "du tourisme" à Istanbul puis d'avoir séjourné en Angleterre. Les investigations révéleront quelques mois plus tard qu'il a été en contact avec des islamistes présumés, soupçonnés de l'avoir financé
Rapports non transmis, données informatiques non exploitées, manque de coordination entre les services ou encore pistes négligées... Depuis les attentats, la Belgique est régulièrement accusée de manquements. Une commission d'enquête de "la police des polices" a été créée en vue de les identifier.