Sur les images de télésurveillance dont le quotidien espagnol El País s'est procuré des photos qu'il publie sur Twitter, on voit le terroriste présumé pénétrer dans la Boqueria via les Ramblas immédiatement après avoir renversé des dizaines de civils.
Sur les images, Abouyaaquob porte des lunettes de soleil noires, traverse le marché tandis qu'autour de lui, des clients semblent deviner le drame qui vient de se jouer et courent pour se protéger sans imaginer qu'il est l'homme à l'origine du carnage des Ramblas.
Le suspect quitte alors la Boqueria sans être inquiété et continuera de fuir tranquillement en s'enfonçant de le très populaire et dense quartier du Raval avant de se diriger vers l'université. Le jeune terroriste présumé, qui est filmé durant une demi-heure environ, porte alors les mêmes vêtements que la veille sur d'autres images de surveillance déjà analysées par les autorités. C'est comme cela qu'elles ont pu formellement identifer l'homme de 22 ans.
La police pense que le fuyard a ensuite dérobé un véhicule sur le site de l'université. C'est là qu'il aurait fait une nouvelle victime, le chauffeur de 34 dudit véhicule qui sera retrouvé mort dans sa voiture un peu plus tard. Il est considéré comme la 15e victime des attentats.
Cellule djihadiste
Quelques heures après l'attaque de Barcelone, une autre voiture avait à son tour fauché des badauds dans la station balnéaire de Cambrils, au sud de la capitale catalane. L'un des cinq occupants de l'Audi munis de fausses ceintures explosives, d'une hache et de couteaux, avait ensuite poignardé à mort une femme. Tous les cinq ont été abattus par la police.
Les auteurs des deux attentats, revendiqués par le groupe Etat Islamique (EI) constituent une cellule djihadiste de douze personnes. Ils s'apprêtaient à commettre "un ou plusieurs attentats" de "manière imminente", quand un raté a entraîné la déflagration qui a détruit la maison où ils préparaient les attaques à Alcanar, à 200 km au sud-ouest de Barcelone, selon le chef de la police catalane, Josep Lluis Trapero.
Les enquêteurs estiment que cette explosion a poussé la cellule à agir précipitamment avec des véhicules pour tuer à Barcelone puis Cambrils.
Quatre suspects étaient en garde à vue lundi. Sur les cinq tués à Cambrils, trois de nationalité marocaine, ont été identifiés. Trois autres suspects ont été identifiés: Younès Abouyaaqoub et deux hommes qui pourraient avoir péri dans l'explosion d'Alcanar.
Plusieurs membres de la cellule, dont un imam, Abdelbaki As Satty, vivaient à Ripoll, petite ville au pied des Pyrénées, au nord de Barcelone.
Sur les images, Abouyaaquob porte des lunettes de soleil noires, traverse le marché tandis qu'autour de lui, des clients semblent deviner le drame qui vient de se jouer et courent pour se protéger sans imaginer qu'il est l'homme à l'origine du carnage des Ramblas.
Le suspect quitte alors la Boqueria sans être inquiété et continuera de fuir tranquillement en s'enfonçant de le très populaire et dense quartier du Raval avant de se diriger vers l'université. Le jeune terroriste présumé, qui est filmé durant une demi-heure environ, porte alors les mêmes vêtements que la veille sur d'autres images de surveillance déjà analysées par les autorités. C'est comme cela qu'elles ont pu formellement identifer l'homme de 22 ans.
La police pense que le fuyard a ensuite dérobé un véhicule sur le site de l'université. C'est là qu'il aurait fait une nouvelle victime, le chauffeur de 34 dudit véhicule qui sera retrouvé mort dans sa voiture un peu plus tard. Il est considéré comme la 15e victime des attentats.
Cellule djihadiste
Quelques heures après l'attaque de Barcelone, une autre voiture avait à son tour fauché des badauds dans la station balnéaire de Cambrils, au sud de la capitale catalane. L'un des cinq occupants de l'Audi munis de fausses ceintures explosives, d'une hache et de couteaux, avait ensuite poignardé à mort une femme. Tous les cinq ont été abattus par la police.
Les auteurs des deux attentats, revendiqués par le groupe Etat Islamique (EI) constituent une cellule djihadiste de douze personnes. Ils s'apprêtaient à commettre "un ou plusieurs attentats" de "manière imminente", quand un raté a entraîné la déflagration qui a détruit la maison où ils préparaient les attaques à Alcanar, à 200 km au sud-ouest de Barcelone, selon le chef de la police catalane, Josep Lluis Trapero.
Les enquêteurs estiment que cette explosion a poussé la cellule à agir précipitamment avec des véhicules pour tuer à Barcelone puis Cambrils.
Quatre suspects étaient en garde à vue lundi. Sur les cinq tués à Cambrils, trois de nationalité marocaine, ont été identifiés. Trois autres suspects ont été identifiés: Younès Abouyaaqoub et deux hommes qui pourraient avoir péri dans l'explosion d'Alcanar.
Plusieurs membres de la cellule, dont un imam, Abdelbaki As Satty, vivaient à Ripoll, petite ville au pied des Pyrénées, au nord de Barcelone.