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‘Les attaques répétées’ d’Idrissa Seck contre Macky Sall, dont la dernière date de deux jours, ne sont, selon les jeunes ‘Républicains’, qu’une ruse de plus du maire de Thiès de reprendre le rang qu’il occupait lors de la présidentielle de 2007. ‘En vérité, et Idrissa Seck n’a pas à se tromper là-dessus, nous sommes clairement conscients de son jeu et des motivations qui le sous-tendent. Nous sommes en face de manœuvres de provocation de la part d’un homme politique en mauvaise posture qui cherche le rebond dans une confrontation verbale avec un concurrent qui l’a surclassé depuis longtemps’, déclare Abdou Mbow. Le coordonnateur de cette structure, qui était en conférence de presse hier au siège de leur parti, ajoute : ‘Idrissa Seck, la deuxième force du pays consacrée par le scrutin présidentiel de février 2007 n’a pas su préserver ses acquis. Son inconstance, son incohérence et sa tortuosité ont été les facteurs de dilapidation de son crédit politique, qui n’est plus loin de la barre d’épuisement. Ayant pris conscience, avec beaucoup de retard et de désarroi, que les schémas alambiqués qu’il a toujours privilégiés pour accéder au pouvoir, ne donneront jamais les résultats escomptés, M Seck s’est résigné à descendre sur le terrain politique dans le souci de réaliser son ambition obsessionnelle d’être président de la République’.
Dans une interview accordée au journal Walf quotidien et à Walf Tv, Idrissa Seck affirme que s’il est élu président en février 2012, Macky Sall, qui aurait déclaré avoir distribué l’argent offert par un pays étranger, rendra compte. Mais, pour ces jeunes, ce ‘redéploiement’ du maire de Thiès ne peut prospérer, car il bute sur les ‘mauvaises habitudes’ d’Idrissa Seck ‘qui a horreur de l’effort dans la persévérance et qui pense que la ruse et la palabre peuvent toujours compenser le déficit de travail’. D’autre part, ajoutent les jeunes camarades de Macky Sall, ‘la nature ayant horreur du vide, la séquence de février 2007 à nos jours, avec le comportement des uns et des autres au cours de cette période, a consacré une redistribution des points de crédibilité alloués par l’opinion aux acteurs politiques. Et Idrissa Seck a dû constater qu’il en était le grand perdant.
Cette situation cauchemardesque pour un homme politique convaincu d’être né pour devenir président, explique toute l’agitation actuelle de M. Seck avec comme cible de choix M Sall, l’homme politique qui occupe dans l’opinion la place dont rêve Idrissa Seck. Il s’entête à provoquer Macky Sall, parce qu’il a tout à gagner dans un duel au bavardage et à la parlotte’, renchérit Abdou Mbow, assurant que leur leader refuse ce qu’il considère comme une confrontation de diversion, sans enjeu et qui permettrait, selon lui, au maire de Thiès de reprendre du poil de la bête.
La Cojer estime que Macky Sall n’est pas là pour tendre la perche à un homme politique qui n’a pas su gérer sa carrière et qui, par sa seule faute, s’est retrouvé dans les profondeurs de la décadence avant terme.
Charles Gaïky DIENE
Walf
Dans une interview accordée au journal Walf quotidien et à Walf Tv, Idrissa Seck affirme que s’il est élu président en février 2012, Macky Sall, qui aurait déclaré avoir distribué l’argent offert par un pays étranger, rendra compte. Mais, pour ces jeunes, ce ‘redéploiement’ du maire de Thiès ne peut prospérer, car il bute sur les ‘mauvaises habitudes’ d’Idrissa Seck ‘qui a horreur de l’effort dans la persévérance et qui pense que la ruse et la palabre peuvent toujours compenser le déficit de travail’. D’autre part, ajoutent les jeunes camarades de Macky Sall, ‘la nature ayant horreur du vide, la séquence de février 2007 à nos jours, avec le comportement des uns et des autres au cours de cette période, a consacré une redistribution des points de crédibilité alloués par l’opinion aux acteurs politiques. Et Idrissa Seck a dû constater qu’il en était le grand perdant.
Cette situation cauchemardesque pour un homme politique convaincu d’être né pour devenir président, explique toute l’agitation actuelle de M. Seck avec comme cible de choix M Sall, l’homme politique qui occupe dans l’opinion la place dont rêve Idrissa Seck. Il s’entête à provoquer Macky Sall, parce qu’il a tout à gagner dans un duel au bavardage et à la parlotte’, renchérit Abdou Mbow, assurant que leur leader refuse ce qu’il considère comme une confrontation de diversion, sans enjeu et qui permettrait, selon lui, au maire de Thiès de reprendre du poil de la bête.
La Cojer estime que Macky Sall n’est pas là pour tendre la perche à un homme politique qui n’a pas su gérer sa carrière et qui, par sa seule faute, s’est retrouvé dans les profondeurs de la décadence avant terme.
Charles Gaïky DIENE
Walf