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Les deux suspects ont été arrêtés dans deux endroits différents de la capitale malienne : le quartier de Missabougou et celui de Sangarébougou, également surnommé Marseille. L'un porte un nom Songhaï, une communauté du nord du Mali, et l'autre un nom Dogon, une région du centre-est du pays, à la frontière burkinabè.
De source sécuritaire malienne, c'est l'exploitation d'un téléphone portable et la contribution de civils, suite aux appels à témoins diffusés avec les photos des assaillants, qui ont permis aux services de renseignements maliens de remonter jusqu'à ces deux suspects.
Selon une source proche du dossier, les services de renseignements maliens travaillent d’arrache-pied pour obtenir des résultats. Les deux suspects sont actuellement interrogés. « Dans 24h, voire 48h, on devrait pouvoir avancer », ajoute la même source.
Pour les enquêteurs, les deux jihadistes qui ont attaqué la semaine dernière l’hôtel Radisson Blu de Bamako avaient forcément des complices. Les interrogatoires devront permettre de déterminer si les deux personnes arrêtées sont effectivement des complices et, si oui, à quel niveau.
Renforts internationaux
L'enquête se poursuit, avec de nouveaux renforts internationaux envoyés par le Canada, la Belgique, et les Etats-Unis, qui ont dépêché des agents du Bureau fédéral d'investigations, le FBI, pour poursuivre l'analyse des armes utilisées pendant l'attaque.
Le colonel Christophe est le chef des opérations de la police des Nations unies au Mali. « Ils ont des moyens techniques et ils se proposent de nous aider. Je vous rappelle qu’ils ont une personne qui est décédée, qui était Américaine. » Les armes devraient être envoyées à Quantico aux Etats-Unis, où se trouve la base de l’agence, pour une « analyse balistique », estime le colonel.
Près d’une semaine après les évènements, quelques détails supplémentaires sont disponibles. Ainsi, un des deux jihadistes a eu à un moment très faim - comme si il était drogué - et s’est restauré dans la cuisine de l’hôtel. On sait également que l’équipage de la compagnie Air France qui était ce jour-là à l’hôtel était la principale cible des terroristes
RFI