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Même zone, même mode opératoire, même repli vers le nord du Mali : l'attaque menée mardi à Bani Bangou ressemble à une nouvelle démonstration de force du groupe Etat islamique, et de son récemment adoubé chef au Sahel, Abou Walid el-Sahraoui.
« Le lien est clair, confirme une source militaire internationale basée au Mali, c'est une façon de montrer de quoi il est capable. » Abou Walid el-Sahraoui, ancien cadre du Mujao puis d'Aqmi dans le nord du Mali, a revendiqué trois attaques depuis début septembre, au Burkina et au Niger. Il est fortement soupçonné d'être derrière trois autres, au Niger, dont celle du 8 novembre.
« Pour le moment, poursuit ce haut gradé, El-Sarahoui ne prend pas trop de risques, il attaque des no man's land. » Selon cette source, Abou Walid el-Sarahoui s'appuie sur d'anciens combattants du Mujao, « peut-être vingt ou trente, sans compter les très nombreux sympathisants », pour la plupart natifs de la région de Gao, au Mali. « Il n'ose pas encore attaquer à Menaka ou Ansongo, au Mali, poursuit ce fin connaisseur du terrain sahélien, car la présence militaire y est plus forte. » Et de conclure : « Notre crainte, c'est qu'il se décide ».
« Le lien est clair, confirme une source militaire internationale basée au Mali, c'est une façon de montrer de quoi il est capable. » Abou Walid el-Sahraoui, ancien cadre du Mujao puis d'Aqmi dans le nord du Mali, a revendiqué trois attaques depuis début septembre, au Burkina et au Niger. Il est fortement soupçonné d'être derrière trois autres, au Niger, dont celle du 8 novembre.
« Pour le moment, poursuit ce haut gradé, El-Sarahoui ne prend pas trop de risques, il attaque des no man's land. » Selon cette source, Abou Walid el-Sarahoui s'appuie sur d'anciens combattants du Mujao, « peut-être vingt ou trente, sans compter les très nombreux sympathisants », pour la plupart natifs de la région de Gao, au Mali. « Il n'ose pas encore attaquer à Menaka ou Ansongo, au Mali, poursuit ce fin connaisseur du terrain sahélien, car la présence militaire y est plus forte. » Et de conclure : « Notre crainte, c'est qu'il se décide ».