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L’arrestation de Baye Moussé ‘Bro’, Sémou Niakhar Diouf, Boubacar Sy Doucouré, Bocar Sy et Cheikh Diop, intervenue ce vendredi dans la matinée par la brigade de recherche de la gendarmerie est le fruit de l’audition de Barthélemy Dias, mais surtout des témoins oculaires de la fusillade à la mairie de Mermoz Sacré-Cœur. Sans oublier le comportement suspect de l’un des présumés commanditaires Baye Moussé Bâ dit ‘Bro’. En effet, dès le lendemain de l’attaque de la mairie, des témoins ont nommément cité le garde du corps du président de la République car l’ayant vu par exemple la veille des faits s’entretenir nuitamment avec un groupe de personnes suspectes à son domicile. Et une fois le forfait commis, avec à la clé une mort d’homme, ‘Bro’ a disparu de la circulation pendant quelques jours avant de réapparaître et de parler dans la presse, niant être mêlé à cette affaire. Mieux, il prendra même le soin de déménager en catastrophe. Depuis lors, la Justice cherchait à mettre la main sur lui. C’est ainsi qu’un mandat d’arrêt lui a été décerné par le doyen des juges en charge de l’enquête. Ce n’est pas tout, selon certains témoignages, les cerbères, le jour des faits, avaient joint par téléphone un certain ‘Ins’, pour demander la conduite à suivre lors de cette opération. L’enquête a prouvé que ce ‘Ins’ est le surnom de Baye Moussé Ba, alias ‘Bro’, un des pivots de la garde rapprochée du président de la République. Pire, le nommé Kata et Cheikh Diop, arrêtés dans un premier temps le 24 décembre dernier, avaient reconnu être les recruteurs des nervis qui ont attaqué la mairie et avoué qu’ils travaillaient pour le compte de Baye Moussé Bâ.
Quant à Boubacar Sy Doucouré, Bocar Sy et Cheikh Diop, leur arrestation est sans surprise. Ces trois nervis avaient été d’abord entendus par la police dès le lendemain des évènements ayant conduit à la mort de leur comparse Ndiaga Diouf, avant d’être mis en liberté pour mieux réunir les indices concordants pouvant motiver leur inculpation. Au fait, l’audition de l’un des nervis, Bocar Sy, a été également déterminante dans l’enquête de la police. Ce cerbère qui avait été blessé lors de la fusillade du 22 décembre dernier a été cueilli en premier et est aussitôt passé à table en balançant les noms de certains compagnons.
Comme du reste l’a fait Barthélemy Dias. Sous le rouleau compresseur des enquêteurs, le maire de Mermoz sacré-cœur, justifiant sa légitime défense avait clairement affirmé que les assaillants détenaient des armes à feu. Il cite par exemple le cas de Sémou Niakhar Diouf, un autre gros bras proche des pontes du régime libéral. Barthélemy Dias avait déclaré face aux enquêteurs que le jour des faits, il a identifié formellement Sémou Diouf Niakhar qui portait une ceinture comme celle des préposés à la sécurité du chef de l’Etat. ‘C’est là que j’ai su qu’il était armé’, avait affirmé le maire de Mermoz Sacré-Cœur. Des révélations qui mettaient ce nervi dans la ligne de mire du doyen des juges.
Ainsi, Baye Moussé Bâ dit ‘Bro’, Boubacar Sy Doucouré, Bocar Sy et Cheikh Diop arrêtés hier par des éléments de la brigade de recherche de la gendarmerie vont rejoindre Barthélemy Dias à Rebeuss. Le maire de Mermoz-Sacré-Cœur y est en compagnie de son garde du corps Abib Dieng, Cheikh Makiyou Siby et Seydina Oumar Mangane.
Georges Nesta DIOP
walf
Quant à Boubacar Sy Doucouré, Bocar Sy et Cheikh Diop, leur arrestation est sans surprise. Ces trois nervis avaient été d’abord entendus par la police dès le lendemain des évènements ayant conduit à la mort de leur comparse Ndiaga Diouf, avant d’être mis en liberté pour mieux réunir les indices concordants pouvant motiver leur inculpation. Au fait, l’audition de l’un des nervis, Bocar Sy, a été également déterminante dans l’enquête de la police. Ce cerbère qui avait été blessé lors de la fusillade du 22 décembre dernier a été cueilli en premier et est aussitôt passé à table en balançant les noms de certains compagnons.
Comme du reste l’a fait Barthélemy Dias. Sous le rouleau compresseur des enquêteurs, le maire de Mermoz sacré-cœur, justifiant sa légitime défense avait clairement affirmé que les assaillants détenaient des armes à feu. Il cite par exemple le cas de Sémou Niakhar Diouf, un autre gros bras proche des pontes du régime libéral. Barthélemy Dias avait déclaré face aux enquêteurs que le jour des faits, il a identifié formellement Sémou Diouf Niakhar qui portait une ceinture comme celle des préposés à la sécurité du chef de l’Etat. ‘C’est là que j’ai su qu’il était armé’, avait affirmé le maire de Mermoz Sacré-Cœur. Des révélations qui mettaient ce nervi dans la ligne de mire du doyen des juges.
Ainsi, Baye Moussé Bâ dit ‘Bro’, Boubacar Sy Doucouré, Bocar Sy et Cheikh Diop arrêtés hier par des éléments de la brigade de recherche de la gendarmerie vont rejoindre Barthélemy Dias à Rebeuss. Le maire de Mermoz-Sacré-Cœur y est en compagnie de son garde du corps Abib Dieng, Cheikh Makiyou Siby et Seydina Oumar Mangane.
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