Politique

Après sa permanence inaugurée en 2007: Le Pds construit son Palais des congrès à prés d’un milliard


Samedi 5 Novembre 2011

Devenu un grand parti, le Pds, à l’instar de toutes les grandes formations politiques du monde, veut avoir son palais des congrès. L’argent des souscriptions qui a permis la construction de sa permanence, va, également, servir à la construction de ce bijou. Une grande salle, avec toutes les commodités, qui commence à sortir de terre, faisant partie du décor du quartier général des libéraux va, non seulement, servir de cadre au lancement de la campagne électorale de la Présidentielle 2012, mais aussi, de lieu de célébration de la victoire de Wade, au soir du 26 février 2012.
Selon une source libérale, c’est près de deux milliards de F Cfa qui étaient prévus pour la construction de l’édifice qui sera inauguré en janvier prochain mais, à l’arrivée, cette somme, provenant des cotisations des fédérations, de responsables libéraux, des amis de Me Wade et autres sympathisants du Pds, a été revue à la baisse et avoisine le milliard de F Cfa.


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Des sources concordantes font savoir que la fédération de Kébémer, ville natale du chef de l’Etat, s’est le plus distinguée dans cette opération de souscription, en débloquant six millions de F Cfa. «Il s’agit à travers cet acte, d’honorer le fondateur du Parti Démocratique Sénégalais (Pds), Me Wade », laisse entendre le coordonnateur des anciens de l’Ujt, lui aussi, originaire de la localité.
En effet, c’est en 2004, lors d’une réunion du comité directeur du Pds que l’idée de lancer une campagne de souscription pour la construction d'une permanence nationale du Pds a été émise. Il s’agissait de mettre à contribution toutes les fédérations, soit individuellement, soit par groupes, avec l’ouverture de comptes. En février 2007, l’édifice ultramoderne a été inauguré par le secrétaire général national du Pds qui l’a baptisé «Permanence Oumar Lamine Badji», un compagnon, froidement, abattu par des personnes armées, dans sa maison de Sindian, dans le Bignona. Pour le financement, Wade n’aurait débloqué que le franc symbolique, la totalité de la somme, ayant été souscrite par des inconditionnels libéraux, acquis à la volonté wadienne de rester au pouvoir, cinquante années durant.

Abdoul Aziz Diop