-
Le rapport de la Cour des comptes sur la table du PM : « Les sénégalais sauront l’ampleur des dégâts » (Sonko)
-
SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Le DG de la SONAGED préconise la mise en place d’unités de valorisation industrielle des déchets à Tambacounda et Kédougou
-
Sonko en Mauritanie
-
Communiqué du Conseil des ministres du 8 Janvier 2025
-
[Récap] Ousmane Sonko et le chef de la diplomatie tchadienne sonnent la charge contre Emmanuel Macron
« Nous étions sûrs d'être dans le bon droit. C'est pour cela que l'arrêt de la cour était important. L'arrêt de la cour de la Cedeao nous donne entière satisfaction et nous réconforte dans notre détermination à lutter contre la délinquance financière d'État et la mal gouvernance. Vous ne pouvez pas faire du dilatoire sur les procédures nationales, juste en essayant de profiter d'une institution sous-régionale. Cet arrêt va mettre fin à la saisine que je considère comme intempestive et dilatoire pour se consacrer au fond de ces affaires. La cour règle définitivement la question de la saisine intempestive, en bloquant ultérieurement toute personne concernée par les biens mal acquis qui serait tentée de la saisir à des fins dilatoires », confie-t-elle à L'Observateur.
Interrogée par rapport à la levée de l'interdiction de sortie du territoire des responsables libéraux, la Garde des Sceaux répond : « L'arrêté du 22 février est derrière nous, puisqu'elle nous demandait d'établir une base légale. Ce que nous avons établi. Et d'ailleurs, elle l'a rappelé dans son arrêt en disant que le Sénégal s'était conformé à son exigence. Donc, elle en avait terminé. Il n'y avait aucune violation des droits humains.
La cour dont l'essence est de juger les violations des droits de l'homme a montré que la détention n'était pas arbitraire. Il faut laisser la justice sénégalaise suivre son cours. Puisque l'arrêt de la Cedeao est sans équivoque. Elle a tranché de manière très claire. Les interdictions de sortie du territoire ont leur base légale. La cour ne se mêle pas des procédures nationales.
« On pense qu'il y a des saisines intempestives de la cour qu'on veut mêler de tout, et elle a refusé de le faire. La cour reconnaît à la juridiction du Sénégal le droit de poursuivre cette procédure judiciaire ». Puis elle poursuit, concernant de probables nouvelles arrestations dans le cadre des enquêtes: « Nous n'avons jamais arrêté de travailler. Je pense que ce sont les journalistes qui ont arrêté de s'intéresser à l'aspect passionnel de la question. Le travail n'a jamais cessé. J'ai toujours dit qu'il nous fallait avoir des dossiers solides avec des preuves consistantes et reconnaître à la défense tous ses droits. Et justice sera dite de manière sereine. Le temps de la justice n'est pas forcément le temps des journalistes. La sérénité va continuer et les résultats seront là le moment venu», explique-t-elle.
seneweb