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Lettre des pétroliers au ministre. «Le gouvernement ne nous a pas encore signifié la décision de geler les implantations des stations-service à Dakar. Tous les groupements pétroliers (Groupement professionnel de l’industrie du pétrole-Gpp, Association Sénégalaise des professionnels du pétrole-Aspp, Association sénégalaise des pétroliers-Asp) avaient saisi le ministre de l’Energie, Thierno Alassane Sall, il n’y a pas plus de deux semaines, sur la question. Nous avons adressé une lettre commune au ministre, suivant les rumeurs que nous avons entendues dans ce sens. Nous lui avons signifié qu’il ne saurait prendre une telle décision, de manière unilatérale, sans concertation avec les professionnels du secteur. Nous ne sommes pas encore informés de la mesure annoncée (hier) par le gouvernement. Pour le moment, nous prenons acte. Mais, nous disons que le gouvernement ne doit pas prendre une décision de manière unilatérale, sans concertation aucune. S’il le doit faire, il doit revoir toutes les implantations, y compris celles des sociétés implantées avant.»
Réguler plutôt que geler les implantations «Nous n’allons pas attaquer l’Etat. Mais, nous pensons que l’essentiel est d’organiser des discussions pour ramener à la raison le gouvernement. Peut-être qu’il y a des choses objectives dans sa démarche, comme il peut y avoir des choses subjectives. Le mieux est d’entendre toutes les parties pour voir les raisons qui ont motivé cette décision. Si c’est la prolifération des stations, je pense que cela ne se justifie pas. C’est plutôt la régulation du secteur qu’il faut faire. Nous avons été les premiers à demander, depuis longtemps, la mise en place de commissions de régulation du secteur. Ce qui permettra d’arbitrer et de rationaliser l’occupation du secteur. S’il y a une prolifération des stations-service dans certains axes, dans d’autres, il n’y en a pas, y compris à Dakar.»
Ce que cherche l’Etat «Le problème qui se pose est celui de la régulation. C’est vrai que ça nous pose problème, si une société comme Total est implantée un peu partout au Sénégal, surtout à Dakar. Après avoir laissé Total finir son implantation, le gouvernement veut interdire aux autres sociétés de s’implanter. Ça prose problème. Il y a dans certains axes à Dakar où l’on voit deux ou trois stations Total, alors qu’il n’y a personne d’autre. S’il faut réguler, il faut régler la position dominante de Total. On peut penser que l’Etat veut lui faire une faveur, en la laissant s’implanter un peu partout. L’Etat doit revoir sa position. Plus de 70% du volume du secteur des hydrocarbures se trouve à Dakar. L’Etat cherche à faire la part belle à Total, au détriment des investisseurs nationaux.»